Attaque du poste de police de Nordgraben avec des cocktails molotov
Quand on parle de répression, il est inexcusable de ne pas parler des flics. Aucune autre autorité, et aucune autre entreprise, a un caractère répressif aussi évident que la police. La loi dominante est toujours celle des dominants. Les infractions à la loi seront toujours poursuivies dans le sens de la domination.
Les blessures corporelles continues, le viol et le vol sont nécessaires dans le cadre des rapports capitalistes. Si la barbarie capitaliste du « tous contre tous » dirigée par l’Etat s’est déroulée sans encombres, alors ce qui est communément appelé « anarchie » par l’opinion publique l’emportera.
Une société libérée ne nécessite aucun voyou ou bandes d’assassins qui font en sorte que tout se déroule dans des chemins prédéfinis, vu que l’action émancipatrice rend la répression inutile.
A notre avis, la construction d’une société libérée ne peut se faire que par petites étapes chaque jour dans laquelle nous devons constamment lancer des bâtons dans les roues des flics. Maintenant, alors que certains tentent d’occuper une maison ou d’empêcher une expulsion, nous attaquons ceux qui viendront appliquer la loi.
Il va sans dire qu’il ne faut pas nécessairement une conception utopique pour attaquer les flics. Le comportement des policiers de Berlin contre un certain nombre de manifestations, contre les réfugiés sans-papiers ou avec des papiers de voyage non valides, et plus généralement les contrôles dans les gares (par ex. lors de la journée du 1er mai) sont amplement suffisants pour nous motiver.
Naturellement nous ne voulons pas cacher le fait que notre attaque n’a pas fait de dégâts, mis à part une petite frayeur. Dans le même temps, nous tenons à saluer nos compagnon-nes inconnu-es qui ont récemment attaqué les flics à Neuköln. La prochaine fois, nous viserons mieux!
Comme toujours, d’autres choses à venir de notre part…
Gruppo informale