NO Border Calais: Parcours manif du 27 : communiqué des organisations

No Border Camp (FlyerRed)

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Région métallurgie CGT 59/62, Union syndicale Solidaires, SNES-SUP FSU 59/62

 

Face à l’ordre « UMP », nous manifesterons à Calais pour les droits des migrants, les droits des chômeurs et salariés et la défense des libertés publiques le 27 juin

Depuis le lundi 22 les organisations appelantes à la manifestation à Calais du 27 juin ont tenté de négocier un parcours déposé par les représentants des syndicats. Le 22 juin un parcours a été déposé, négocié et finalement refusé. Le 24 juin un nouveau parcours a été déposé. Les pouvoirs publics ont décrété l’interdiction de passer par la digue de Mer et ont décidé unilatéralement d’un parcours alternatif qui nous a été transmis à 12 h 50 ce jeudi 25 juin.

 

Nos organisations dénoncent la manipulation de l’opinion exercé par une présence policière d’une ampleur jamais vue dans le Nord Pas de Calais (plus de 500 CRS pour accueillir 3 syndicalistes à la sous- préfecture le lundi 22 juin, la ville de Calais quadrillée par environ 2000 policiers, CRS, Gardes mobiles depuis une semaine dans le seul but de créer un climat de peur pour dissuader la population de manifester.

 

Nos organisations rappellent que ce déploiement sécuritaire n’est pas isolé, la répression dont sont victime aujourd’hui : Elie Domota (LKP) , Roberto Ferrario et Bellaciao, Gérard Jodar et les militants de l’USTKE (Kanaky), les manifestants et syndicalistes inculpés à Saint Nazaire le 29 janvier, Gérard Filoche, inspecteur du travail poursuivi pour délit d’entrave, Clément Onimus, doctorant à l’EPHE accusé de violence envers un CRS au moment du conflit des universités, mais aussi, les 49 inculpés de la place de la Nation le 19 mars, les 74 agents d’EDF-GDF, et le jeune Romain Lycéen à Boulogne sur Mer, les sans papiers de la bourse du travail à Paris, les victimes des bavures policières d’Argenteuil montrent le développement d’une véritable « stratégie de la tension ».

 

Elle constate que le Gouvernement entend masquer une déconstruction des droits sociaux, une politique de contre réforme sociales, les licenciements massifs , la casse des services publics et des outils industriels par une politique sécuritaire, qui n’est qu’un mince rideau de fumée devant l’immense atteinte aux droits humains que constituent les licenciements massifs, les guerres porteuses d’exil et la pauvreté croissante.

 

Pour la CGT métallurgie Région Nord Pas de Calais : Jean Pierre Delannoy 06 23 26 70 63

 

Pour le SNESUP – FSU 59/62 : Philippe Enclos 06 88 15 15 29

Pour l’Union Syndicale solidaires 59/62 : Nieddu Vladimir 06 03 40 30 79