Iran Appel a la solidarité internationale pour aider la famille Osanloo
Iran Appel a la solidarité internationale pour aider la famille Osanloo qui est en grave danger
Depuis deux semaines la dictature s’en prend violement aux familles de prisonnier politiques en Iran mais aussi fait nouveau à l’extérieur du pays. la Vevak (les Rg iranien) qui n’a rien a envier a la sinistre Savak de l’époque du Shah, celle-ci a même commencé une campagne d’agressions ciblées contre des réfugiés politiques en exil a l’extérieur del’iran , on a signalé des cas d’agressions faites par ces agents de la Vevak en Allemagne et en Angleterre et en suède ou un ex membre du Pcoi (parti communiste ouvrier iranien ndr) a subi des violences
Babak avait été violement agressé le dimanche 20 juin 2010, en soirée, des individus masqués qui l’avaient agressé à coup de matraques, après lui avoir donné plusieurs coups de couteaux et menacé de mort avant de s’enfuir. Grièvement blessé, Babak avait dû être transféré à l’hôpital.
http://iranenlutte.wordpress.com/2010/06/23/suede-agression-dun-ancien-membre-du-pcoi/
quelques mois avant l’Ambassade de la République Islamique d’Iran en Allemagne avait fait des pressions sur la famille de Babak restée en Iran pour tenter de la faire participer à un attentat en Suède contre des militants du PCOI en exil
Mais la famille de Babak avait finalement refusé de mettre à exécution cet attentat et a donné tous les détails du complot a l’organisation Babak avait également déposé plainte en Suède. Le 17 mai 2010 , Babak avait participé à une conférence de presse où les détails de cette tentative d’attentat avaient été exposée. Il avait dénoncé publiquement cette manipulation du régime contre sa famille Depuis, il avait reçu a la suite de cette conférence de presse à plusieurs reprises des menaces de mort par téléphone.
La dictature et la Vevak (les Rg iraniens) renoue donc la avec les sinistres méthodes de la Savak du Shah qui traquait, assassinait, enlevait torturait et faisait disparaitre des réfugiés politiques iraniens en exil, il y a fort a parier que dans les mois et les semaines à venir le régime et la dictature multiplieront ces agressions ciblées a l’extérieur de l’Iran
Appel a la solidarité internationale pour aider la famille Osanloo qui est en grave danger
Le 2ème mercredi du Tir (Juin 23, 2010 dans le calendrier iranien) Mme Sova Samadi la belle fille du militant syndicaliste Mansour Osanloo , alors qu’elle rentrait du travail rentrer du travail vers 17 heures a été sauvagement attaquée par trois hommes, dès qu’elle est descendue de la station métro à Karaj. Les agents l’on attrapée par les cheveux et tout en la tirant par les cheveux en la rouant de coups de pied. Tout cela au grand jour en face de tous voyageurs choqués. Mme Sova Samadi avait crié pour demandé de l’aide. Les agents de la vevak lui avait mis un ruban adhésif sur la bouche pour la faire taire puis enlevée vers une destination inconnue. Ce n’est que quelques heures après qu’elle fut retrouvée choquée blessée et traumatisée sous un pont de Téhéran
Il est à noter qu’il ya quelques jours, l’Organisation
Internationale du Travail, de l’OIT dans son rapport annuel sur le pouvoir judiciaire iranien, avait annoncé que la République islamique avait soit disant accepté plus de clémence envers Mansour Osanloo ce militant syndicaliste emprisonné du Syndicat des travailleurs et chauffeurs de bus de Téhéran sous entendant que s’il renonçait a ses activités syndicale il pourrait même quitter l’Iran
Malgré ces nouvelles de l’OIT et les promesses du régime faite a cet organisme la dictature a procédée a l’enlèvement et la torture de la belle fille de Mansour Osanloo , Parvaneh Osanloo son épouse avait fait des remarques concernant cette affaire en déclarant : « Nous avions entendu parler de ces nouvelles. Toutefois, ni moi ni Mansour Osanloo n’ont été informés directement. La seule chose qu’ils ont fait jusqu’à présent c’est d’informer ma fille qu’ils auraient l’intention de libérer mon mari s’il promettait de quitter l’Iran et de cesser toutes ses activités syndicales et politiques. "
Elle a poursuivi : "Les activités de M. Osanloo ne sont l’affaire de personne. Quel genre de liberté est-ce ? Quelle est la valeur d’une liberté associés à ces types de menaces et de comportement ? Si tel est le cas, alors nous ne voulons pas qu’il soit libéré. Ce n’est pas la liberté. C’est encore une autre forme d’emprisonnement. Pourquoi devrions-nous avoir à quitter notre pays par la force ? Même si nous sommes privés de toute sécurité, l’Iran est encore notre pays. Nous avons un sentiment d’insécurité et de menace pour notre vie, même lorsque nous quittons la maison juste pour aller faire du shopping. "
Mansour Osanloo en est sa quatrième année de détention dans la section 3, salle 8 de la prison de Rajai Shahr .
Parvaneh Osanloo son épouse a ajouté : « Nous avons enduré quatre ans quasiment sans nouvelles Lorsque Mansour a été informé de cet incident et de cette agression contre sa belle fille, il a été profondément affecté. Il est sous le coup d’une peine de cinq ans, Nous ne voulons pas ce type de liberté sous condition. Ce n’est pas la liberté. Si besoin est, nous allons attendre une année de plus jusqu’à ce qu’il soit libéré de prison. Ils ont apporté tant de douleur à notre famille. Nous avons docilement subi tout cela sans un mot. N’est-ce pas assez ? Ils l’ont emprisonné. Ils l’ont privé de ses droits et t de son emploi. Comment peuvent-ils commettre autant d’injustice contre une personne ? Dans ce pays ».
En terminant, Parvaneh Osanloo son épouse a déclaré :
Je demande a tous les organismes de défense droits humains iranien et internationaux de ce joindre a cette campagne pour soutenir les « sans défense » de la famille Osanloo « J’en appelle à toutes les organisations internationales de défense des droits de l’homme et toute les personne qui s’occupe des personnes innocentes que l’on prive de leurs droits fondamentaux, aux organisations syndicales internationales à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour nous aider. Nous sommes ici en Iran sans défense et en danger. Ils ont détruit notre famille et vont continuer à le faire. "
Mansour Osanloo, est l’un des porte parole du Syndicat Vahed des travailleurs et chauffeur de bus Téhéran il a été arrêté une première fois en Janvier 2006 quand il a passé 8 mois en prison. Il a été à nouveau arrêté en Novembre 2006 et libéré un mois plus tard sous caution. L’été d 2007 Osanloo a assisté à une réunion annuelle de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) à Londres où il a été arrêté pour la 3e fois le 10 Juillet 2007, quand il retourna en Iran. Au moment de son arrestation, il a avait été attaqué par des agents du ministère du Renseignement (Vevak) dans la rue et première conduit à la prison d’Evin. Il été transféré plus tard à Rajai Shahr prison où il est toujours emprisonné actuellement Exemple de lettre de protestation (Mise à jour Juin 27, 2010)
campagne de soutien à la liberté des militants syndicaux ! Des Travailleurs libres et chauffeurs de Téheran et de tout l’Iran
S’il vous plaît utilisez en tout ou partie de cette protestation échantillon de cette lettre
tous les militants syndicaux emprisonnés doivent être libérés maintenant !
Je (nous) ( demandons) par écrit la demande d’une libération immédiate de toutes les représentants emprisonnés et membres du Syndicat des travailleurs de la Téhéran Bus Company et de sa banlieue nous demandons la libération immédiate de tout les militants syndicaux d’autres syndicats actuellement incarcérés dans les prisons différentes en Iran.
Je (nous) dénonçons fermement l’enlèvement et la torture de la belle fille de M. Mansour Osanloo, à la suite de cet acte horrible, Mme Zoya Samadi a subi une fausse couche alors qu’elle était enceinte à l’époque.
Depuis cinq longues années quatre dirigeants et des représentants élus du Syndicat Vahed sont en prison. Mansour Osanloo, président du Syndicat et l’un des membres du conseil d’administration comdamné a 5 ans de prison Ebrahim Madadi, vice-président du syndicat qui en est a sa troisième années de prison année depuis la fin de 2007 ; Saeed Torabian, Directeur des relations publiques (arrêtés et détenus depuis 9 Juin 2010, et Reza Shahabi, trésorier (arrêté le 12 Juin, 2010).
M. Osanloo a été l’objet de harcèlements et de menaces de nouvelles charges fabriquées de toutes pièces par le personnel pénitentiaire. En prison, M. Osanloo a récemment été interrogé et accusé de liens avec des groupes d’opposition ainsi que d’avoir insulté les dirigeants de la République islamique. Ces allégations ont été démenties par Osanloo.
En outre, il existe de nombreux militants et travailleurs dans les prisons qui sont persécutés. Comme Asad Moloudzadeh, Behnam Alizadeh, Mehdi Farahi Shandiz, Alireza Akhavan et Pejman Rahimi, tous sont des militants syndicaux, qui ont été arrêtés et inculpés ou emprisonnés pour leurs activités de travail syndical et militant ces dernières semaines.
Je (nous) demandons a libération immédiate et inconditionnelle de tous ces militants syndicaux. Je (nous) condamnons cette nouvelle vague d’attaque contre l’Union des travailleurs de bus de Téhéran et les attaques continues contre les droits l’homme et les droits syndicaux des travailleurs en Iran.
Nom :
Organisation :
Position :
Envoyez des lettres de protestation à votre :
Envoyer une copie de votre protestation lettres à :
Alliance internationale pour le soutien des travailleurs en Iran (IASWI)
ou
Vous pouvez également contacter en anglais le site Iran Labor report pour vous renseigner sur les luttes sociales en Iran
Nouveau témoignage
Interview réalisée par un journal internet proche de l’opposition de Fereshteh Ghazi - Parvaneh Osanloo épouse de Mansour – « Ma bru a fait une fausse-couche ! »
Jounaliste Madame Ossanlou, ces derniers jours, on a rapporté l’arrestation et le passage à tabac sévère de Zoya Samadi, votre bru. Allez-vous poursuivre en justice pour ce qui s’est passé ?
Parvaneh – Oui, absolument. Malheureusement, cela s’est passé alors que tout était fermé pour trois jours. Nous allons poursuivre en justice dimanche pour voir si, pour la première fois ils [la justice] vont examiner de tels sujets.
Jounaliste – Pourquoi pensez-vous qu’ils aient traité de cette façon un membre de votre famille ?
Parvaneh – Leur seul but est de terroriser et d’intimider notre famille. Ils veulent mettre la pression sur Monsieur Ossanlou.
Jounaliste – Mais Monsieur Ossanlou est déjà en prison pourquoi voudraient-ils augmenter la pression sur lui ?
Parvaneh – Il n’y a que ces messieurs qui puissent répondre à cette question. Il faut qu’ils expliquent pourquoi ils ont autant peur de Mansour alors qu’il est en prison depuis quatre ans. Il faut qu’ils expliquent pourquoi ils traitent ainsi les membres de la famille d’un militant syndicaliste qui paie déjà le prix pour son militantisme.
Jounaliste - Votre bru milite-t-elle politiquement ou syndicalement ?
Parvaneh – Non, elle est ingénieur et n’a jamais été active politiquement. Cet incident était destiné à mettre la pression sur Monsieur Ossanlou. Ils ont arrêté ma bru qui est innocente, et l’ont mis dans un état de détresse physique et psychologique uniquement pour terroriser Monsieur Ossanlou et notre famille.
Jounaliste – Savez-vous qui est responsable de cet incident ?
Parvaneh – Ils ont bandé les yeux de Zoya pour qu’elle n’ait aucune idée de l’endroit où on l’emmenait et qui était présent.
Jounaliste – Qu’ont-ils exigé spécifiquement de Zoya Samadi ?
Parvaneh – Ils lui ont demandé de signer une lettre garantissant que Monsieur Ossalou cesserait toutes ses activités et quitterait le pays une fois libéré de prison.
Jounaliste – Monsieur Ossalou est-il au courant de cet incident ? Si oui, qu’en pense-t-il ?
Parvaneh – D’abord, nous avions décidé de ne rien lui dire. Nous ne voulions pas qu’il s’inquiète. Malheureusement, il en a entendu parler et nous avons donc du lui donner tous les détails. Il a, bien sûr, été extrêmement perturbé par la nouvelle et a dit que nous devions poursuivre en justice. Nous nous occupons bien sûr à 100% de cette poursuite.
Jounaliste – Cet incident est-il une première ou votre famille est-elle habituée à de telles menaces ?
Parvaneh – Il y a environ un an qu’ils ont commencé à menacer ma bru de façon répétée. Ils se sont même rendus à son bureau plusieurs fois et l’ont menacée dans la rue en lui posant un pistolet sur la taille. Ils l’ont également convoquée une fois à la 14ème chambre du tribunal révolutionnaire. Quand je me suis rendue à la chambre, on m’a dit qu’elle n’avait jamais été convoquée. En vérité, nous n’aurions jamais imaginé qu’une chose pareille se produirait. Elle a toujours obéi à la loi. Ma bru est innocente. Elle n’a vu Monsieur Ossanlou qu’une seule fois, le soir de ses fiançailles avec notre fils. Elle n’a jamais rendu visite à Monsieur Ossanlou depuis son incarcération. Elle n’a aucun lien d’aucune sorte avec les activités de mon mari. La vérité est que cet incident nous a tous laissé vraiment sans voix. Nous n’aurions jamais imaginé une telle chose.
Jounaliste – Avez-vous fait quelque chose de spécial cette année contre les menaces que vous avez mentionnées ?
Parvaneh - Oui, nous nous sommes rapprochés du responsable de la justice à plusieurs occasions. Nous avons également écrit au procureur de Téhéran et au bureau des droits civiques de la justice pour décrire ces incidents en détail. Nous n’avons jamais été contactés. Ils n’ont jamais rien fait pour répondre à nos plaintes. Et maintenant, il y a eu ce dernier incident.
Jounaliste – Dans quel état physique et psychologique se trouve actuellement Madame Samadi ?
Parvaneh – Malheureusement elle est en grande détresse. Elle est encore en état de choc et psychologiquement fragile. En plus des saignements de nez, des dommages aux gencives et aux dents, ma bru était aussi enceinte de deux mois. Nous n’étions bien sûr pas informés de sa grossesse et n’avons découvert qu’après qu’elle ait été examinée pour une grosse hémorragie, qu’elle avait fait une fausse-couche.
Jounaliste – Récemment, il y a eu des rumeurs sur une possible libération de Monsieur Osanloo.
Parvaneh - Mansour a déjà purgé quatre des cinq années de prison de sa peine. Nous aussi, nous avons entendu ces rumeurs, cependant, ils ne nous ont donné aucun signe indiquant qu’ils aient l’intention de lui accorder une libération anticipée.
Jounaliste – Pouvez-vous nous parler de l’état de Monsieur Osanloo
Parvaneh - Mansour est actuellement dans la section 3 du bloc 8 de la prison de Radjaï-Shahr. Malheureusement, il aurait besoin de consulter un ophtalmologiste. Il a également des problèmes cardiaques et devrait passer une angiographie, mais vous pensez bien qu’il n’a accès ni à l’une, ni à l’autre.
Jounaliste – Comment comptez-vous traiter l’incident que vous venez de relater ?
Parvaneh – En fait, nous ne pouvons pas faire grand-chose. Nous ne pouvons que contacter la justice et attendre qu’ils s’occupent du problème. Nous ne nous sentons absolument pas en sécurité. Il est très hautement probable qu’un incident similaire arrive à un autre membre de la famille. Ce récent incident impliquant ma bru nous a fait à tous l’effet d’une douche froide. Je demande à toutes les organisations internationales s’occupant de droits de l’homme de prendre les mesures nécessaires pour éviter que ce genre d’incident se reproduise où que ce soit dans le monde. Je voudrais répéter que si nos vies sont menacées ou s’il arrive quoi que ce soit à qui que ce soit de ma famille, j’en tiendrai la justice et le gouvernement de la république islamique pour directement responsable. »