Iran compte rendu de la répression sociale en cours
Voici ce qu’est le quotidien social des Iraniens salaires de misére, précarité et patronat réactionnaire , grèves systématiquement brisées par les bassidj’is, syndicalistes systématiquement emprisonnés, ce patronat iranien dont plus des trois quarts des cas des membres sont des pasdarans ou « gardiens de la révolution islamique » qui s’enrichissent sur le dos du peuple depuis la révolution confisquée de 1979
Sept mois de salaires impayés dans l’industrie textile Selon le « Islamic Republic Daily », environ 150 ouvriers de l’industrie textile de la province d’Ardabil (nord-ouest de l’Iran) se sont rassemblés devant les bureaux du gouverneur pour réclamer le paiement de sept mois de salaires impayés.
"Nous disons nous avons fait", protestation des ouvriers d’Haft Tapeh en 2007
Cette usine textile entrait dans le cadre de l’agenda économique pré-électoral d’Ahmadinejad, comme un élément de sa campagne. L’usine devait faire rapidement des bénéfices et employer environ 5.000 ouvriers. Depuis, l’usine a réduit son personnel de 15% et les salaires restent impayés.
Fermeture et lock out de l’Usine Métallurgique n°1 de Téhéran jusque fin avril
En raison du manque de matière première, l’usine métallurgique n°1 de Téhéran arrête la production jusque fin avril et les portes seront fermées aux travailleurs.
Selon la déclaration d’une militante ouvrière de l’usine, cette fermeture d’usine arrive alors que les ouvriers de l’industrie métallurgique attendent encore des salaires de l’année dernière. Lors d’une discussion, Parvin Mohammadi, militante ouvrière de l’industrie métallurgique a déclaré « On a dit aux ouvriers qu’il y aurait toujours du travail, mais que l’usine sera fermée jusque fin avril à cause du manque de matière première ».
Elle ajoute : « Cette usine emploie environ 350 travailleurs titulaire qui produisent des pièces préfabriquées métalliques pour des caravanes ».
Cette travailleuse dit aussi : « L’année dernière nous avons connu une situation similaire et l’usine était fermée jusque fin avril ce qui avait provoqué une absence de salaire pour les ouvriers pendant trois mois ».
Elle est également inquiète pour la situation des ouvriers de l’usine métallurgique n°2 : « Cette usine a réouvert ses portes après les vacances de Nowrouz et les 350 ouvriers sont de retour à leurs postes de travail. » Elle précise : « les ouvriers de l’usine métallurgique n°2 qui construisent des ponts métalliques attendent aussi toujours le paiement d’un mois de salaire de l’année dernière ».
Les usines métallurgiques n°1 et n°2 font partie d’une des plus grande zone de production du sud-ouest de Téhéran. Plus d’information sur les luttes ouvrières iraniennes et la répression du mouvement social en cours
http://iranlaborreport.com/