Le procureur de Téhéran Saïd Mortazavi en accusation pour les crimes contre l’humanité commis dans la prison de Kahrizak
Malgré la censure de la Dictature, malgré l’assassinat par empoisonnement d’un jeune médecin iranien (qui effectuait a l’époque son service militaire) Ramin Pourandarjani qui était aussi visiteur de prison connu comme étant celui qui avait fait courageusement éclater la vérité sur les atrocités, meurtres, viols et tortures commis dans le camp et de la terrible prison de Kahrizak.
La vérité commence à se diffuser dans tout le pays qui découvre avec effroi les horreurs et les crimes contre l’humanité qui y ont étés commis.
Une enquête de militants des droits de l’homme iraniens a conclu que l’ancien procureur de Téhéran Saïd Mortazavi était personnellement responsable de la mort sous la torture d'au moins trois manifestants anti-gouvernementaux impliqués dans le soulèvement populaire qui a suivi l'élection présidentielle contestée du mois de juin, a rapporté ce mercredi un site Internet conservateur iranien.
Saïd Mortazavi était le procureur de Téhéran chargé de la surveillance de la prison de Kahrizak, située dans la banlieue de Téhéran. Après plusieurs mois de démentis, et malgré de nombreux témoignages de famille et de proche de détenus qui ont connu l’enfer de ce Guantanamo iranien une partie de la magistrature iranienne aurait fini par reconnaitre du bout des lèvres fin décembre que trois détenus au moins y avaient été battus à mort par leurs geôliers.
Un site Internet Alef, qui a diffusé les résultats de l'enquête, ce site est réputé proche du parlementaire conservateur Ahmad Tavakoli. Le site affirme que Saïd Mortazavi a personnellement ordonné l'envoi de manifestants arrêtés à la prison de Kahrizak, connue pour avoir été le théâtre de la plupart des abus, tortures et viols commis contre des prisonniers en Iran.
La magistrature iranienne aurait « inculpé » 12 responsables de Kahrizak de l’époque, dont trois pour meurtres, mais elle ne les aurait soit disant pas encore identifiés, un mensonge de plus du régime dont ne sera pas dupe le peuple iranien , nous savons tous que ces 3 assassins ne serons probablement jamais beaucoup inquiétés par le régime et la dictature.
Saïd Mortazavi est l’un des procureurs iranien parmi, le plus détesté des manifestants qui l'ont surnommé le "boucher de la presse" et le "tortionnaire de Téhéran" il a été responsable de la fermeture de plus de 120 journaux et de l'emprisonnement de plusieurs dizaines de journalistes et d'activistes politiques, de bloggers, d’artistes et de musiciens au cours de la dernière décennie.
Les témoignages de familles d’anciens détenus de Kahrizak,, qui ont commencés dés le début août, se sont étendus bien au-delà du camp des manifestants et des militants des droits de l’homme iraniens de la diaspora iranienne des réfugiés politiques en exil Ce scandale avait contraint le guide et dictateur suprême, l'ayatollah Ali Khamenei et sa troupe de mollahs ultra conservateurs à ordonner la fermeture immédiate de Kahrizak.
Quand au directeur de ce véritable camp de tortures et de la mort qu’était Kahrizak a l’époque il est encore plus détesté par la population iranienne que le procureur Saïd Mortazavi puisqu’il s’agis d’un des autres bouchers du régime, c’est même l’un des pires bourreaux du régime connu pour sa violence, sa vulgarité, sa brutalité et son manque total du moindre sentiment humain , il s’appelle Ahmad Reza Radan il occupe actuellement suite a une « promotion » récente signée de la main même de Ahmadinejad , le poste de numéro deux de la police Iranienne aux coté de son complice et supérieur le numéro un de la police iranienne Ahmadi Moghaddam.
Le boucher Ahmad Reza Radan monde entier connait d’ailleurs son visage puisqu’il l’a découvert comme étant le « communiquant » numéro un de la police de la dictature, sur toutes les chaines de télévision occidentales lors des soulèvement de l’Achoura.
Ce boucher sera a jamais pour le peuple iranien le responsable du dimanche sanglant du 27 décembre 2009, c’est d’ailleurs lui qui supervisait et donnait ses ordres en personnes au bassidj’s et aux voltigeurs motocyclistes des forces répressives de Téhéran lors de cette journée sanglante.
Au même titre que les dictateurs Ahmadinejad et Khamenei, leurs complices Saïd Mortazavi, Ahmad Reza Radan et Ahmadi Moghaddam doivent êtres jugés comme des criminels contre l’humanité.
Solidarité internationale avec la lutte du peuple Iranien