[Hambourg, Allemagne] Deux antennes-relais incendiées

I come like the furious tempest

Deux antennes-relais ont été incendiées dans la nuit du 19 au 20 juillet 2015: arrêt partiel du réseau, interruption des flux de données, perte de contrôle du pouvoir.


Actuellement, le pouvoir n’est plus concentré dans les parlements et les sièges d’entreprises, mêmes si ceux-ci restent toujours un symbole important du pouvoir. Un parlement brûlé ou un siège d’entreprise détruit est certes un symbole fort mais ébranle de façon minime le pouvoir de ceux qui nous gouvernent. Le pouvoir se trouve dans les relations et les connexions entre les objets. Le pouvoir se trouve aussi dans l’infrastructure qui, chaque jour, chaque heure et chaque minute permet que ce système d’exploitation et d’oppression puisse ainsi perdurer et obtenir encore plus de profit. Dans les conditions actuelles, l’infrastructure soutient avant tout le maintien et le développement de la domination – construit et entretenu par les gouvernants.

La perpétuation quotidienne de la société capitaliste dépend des flux ininterrompus de marchandises, de personnes, d’informations et d’énergie.

Un aspect du contrôle est la surveillance. Ceci est renforcé et amélioré à l’époque d’internet par la NSA/BND/BKA à travers la collecte massive de données personnelles, des lieux de résidence est profils. En même temps, les fournisseurs de télécommunications mobiles sont des aides volontaires et des profiteurs. Chaque possibilité est utilisé afin d’élargir cette collecte de données, chaque occasion est exploité comme alibi. Comme l’appel à étendre le stockage des données de télécommunications après l’attaque terroriste de Charlie Hebdo.

Nous aimerions avec cela briser un peu le quotidien interconnecté et créer un peu d’espace à la réflexion.- un petit répit du regard ininterrompu sur le smartphone.

C’est pas la technologie que nous rejetons (sic), mais son utilisation pour le profit, la surveillance, le contrôle, son exploitation par les réseaux du pouvoir. […]