Ce texte parle des limites du mouvement actuel et le rôle que tiennent les "autonomes". - Au sortir de la deuxième guerre mondiale, le capitalisme a connu une période d’expansion. Il faut souligner que cette période n’a été possible qu’à l’issue de destructions massives et d’une redistribution des zones d’influence dans le monde. Revendiquer le retour à cette période conduit à prôner la guerre et un nouvel ordre de domination sur le monde.
En période d’expansion, le capitalisme pouvait se permettre une
certaine redistribution des richesses et intégrer les revendications
réformistes (logement, santé, retraites, code du travail, …) qui ont par
ailleurs contribuées à améliorer son fonctionnement.
Avec la crise, les capitalistes sont entrés encore plus en
concurrence et se sont lancés dans une course à la baisse des coûts de
production, et plus précisément du coût du travail ; augmentation de la
productivité, baisse des salaires direct et indirect. Il s’agit de
baisser les prix pour remporter les marchés. Les bénéfices sont donc
réinvestis de plus en plus dans des machines pour baisser le coût de la
main d’œuvre.
Dans ce contexte, les capitalistes ne peuvent plus se permettre de
lâcher des miettes pour maintenir la paix sociale. Le statuquo comme
tout retour en arrière est impossible. Ils n’ont pas d’autre choix que
d’attaquer et remporter la bataille. Ceux d’entre eux qui ne gagneront
pas dans la lutte des classes, perdront dans la lutte de la concurrence.
Qu’il s’agisse de luttes de masse ou de luttes locales, seules les
luttes susceptibles de se développer jusqu’à entraîner l’ensemble du
prolétariat et de remettre en question la propre existence du pouvoir
capitaliste, pourront le faire céder.
Ainsi, les luttes de ces dernières décennies qui n’ont pu mobiliser
qu’une partie du prolétariat sont vouées à l’échec. La lutte contre le
CPE ne pouvait mobiliser la partie importante du prolétariat qui était
déjà précarisée, la lutte sur les retraites ne pouvait mobiliser la
jeunesse. Aujourd’hui, la lutte contre le projet de loi EL Komeri ne
peut mobiliser ceux pour qui le code du travail a d’ors-et-déjà été
contourné.
De plus, ce type de lutte en posant d’emblée les limites de son
extension, laisse l’avantage au pouvoir, puisqu’il sait que la
mobilisation ne sortira pas du cadre qu’elle s’est elle-même imposé et
donc ne le déstabilisera pas. Et il peut alors à sa guise négocier,
diviser, réprimer, instrumentaliser, … Ainsi, même si formellement on
serait tenté d’y voir des victoires (ex : retrait du CPE), les
capitalistes trouveront toujours des moyens de contournement pour
faire passer leur projet de déréglementation du travail et généraliser
la précarité.
Depuis plus de quarante ans chaque offensive de la bourgeoisie et les luttes en retour ont créé des autonomes. Pour pointer leurs caractéristiques principales, le mieux est de faire quelques rappels historiques.
Dans les années qui suivent mai 68, l’extrême gauche va pratiquer la violence de rue et les sabotages. Pour elle, l’heure est à la révolution : l’occident, la Chine, l’Amérique du sud sont en ébullition. Le modèle guévariste des foyers de guérillas (« étincelle censée mettre le feu à la plaine ») domine et l’extrême gauche va organiser des combats de rue qui prennent parfois l’aspect de batailles rangées. Dans ces pratiques violentes, cette dernière va drainer une jeunesse prolétarienne qui lui sert souvent de troupe de choc et de petites mains.
On est à cette époque toujours dans la phase d’expansion du capitalisme
issue de la deuxième guerre mondiale avec ses reconstructions et son
nouveau partage du monde. On est dans le plein emploi, la montée en
puissance des classes moyennes, la consommation de masse, la résorption
des bidonvilles remplacés par des cités H.L.M. ... Si l’extrême gauche
est ouvriériste, en ce sens qu’elle met en avant une compréhension
mythifiée de la classe ouvrière, la condition d’O.S. est souvent
comprise comme un archaïsme que la modernité (révolutionnaire ou pas) va
faire disparaitre.
En 1973, la Gauche Prolétarienne s’auto-dissout et progressivement l’extrême gauche va abandonner la violence de rue. La révolution chinoise est définitivement comprise comme un échec, les mouvements en Amérique du sud subissent la répression orchestrée par les U.S.A., les mouvements sociaux en occident, s’ils demeurent puissants, stagnent : le feu ne se répand pas dans la plaine… A partir de là, vont apparaître dans les manifestations des « débordements » qui sont le fait de militants (qui refusent l’abandon de la violence) et de jeunes prolétaires.
1976 est l’année de l’annonce officielle du chômage de masse. On bascule brutalement d’un contexte de pénurie de main d’œuvre à un contexte de surplus de main d’œuvre et avec l’inversion des rapports de force dans les entreprises, la grève perd de sa force. Les perspectives révolutionnaires proches disparaissent définitivement. Et à partir de là, l’extrême gauche condamne et réprime la violence de rue.
Officiellement l’autonomie apparait en octobre 1977 à l’occasion de la mise à mort des militants de la Rote Army Fraction en Allemagne. Elle s’organise immédiatement en assemblée rejetant le fonctionnement en parti. La réaffirmation de la violence de rue, de la lutte armée est le catalyseur. Les militants les plus radicaux ont été marginalisés de l’extrême gauche. En France, la jeunesse parisienne subit la rénovation et la gentrification qui en découle, tandis que la jeunesse de la banlieue industrielle subit les premiers effets du chômage et des restructurations. Ce contexte ajouté à l’enthousiasme militant laisse penser qu’il apparaît un mouvement qui rompt avec les pratiques militantes issues des périodes d’expansion, avec ses partis, son avant-gardisme, et qui va organiser un nouveau prolétariat menacé par le chômage et la gentrification. Les autonomes scandaient « Autonomie et Offensive ».
Mais il n’y aura aucun renouveau des luttes. Globalement, le
prolétariat subit les restructurations sans parvenir à inverser le
rapport de force. En France, le mouvement autonome n’existera qu’à
Paris, seule ville à subir la gentrification. Il faudra attendre
plusieurs décennies pour que le mouvement apparaisse en province.
Ce premier mouvement autonome et ceux qui vont suivre ne sont pas le
fruit d’une montée des luttes. Il ne s’agit pas, comme on peut le
vouloir, d’un dépassement révolutionnaire du réformisme. A l’inverse, ce
n’est qu’une réaction de refus des reculs successifs de la gauche et de
l’extrême gauche face à la crise. Ce ne sont pas les autonomes qui
prennent l’initiative de rompre avec les organisations, mais ce sont les
organisations qui, de part leurs reculs successifs, rejettent les
fractions du prolétariat qu’elle ne veut plus défendre.
La crise redessine les compositions sociales. Dans un premier temps,
elle a précarisé le prolétariat industriel, puis elle réduit les statuts
intermédiaires ; classe moyenne, petite bourgeoisie.
Intégrer cette réalité, repenser les luttes, conduirait à se tourner vers le prolétariat et à renoncer définitivement aux statuts intermédiaires. Les autonomes s’y refusent.
Leur base sociale est précarisée, ne peut plus accéder aux statuts intermédiaires entre la bourgeoisie et le prolétariat et est menacée d’exclusion des centres ville. Les tentatives de s’orienter vers le prolétariat sont toujours restées minoritaires et ont finalement plus servis de « faire valoir prolétarien » sans jamais devenir une composante décisive, jusqu’à être combattus par une « droite de l’autonomie » qui a opté pour le traitement caritatif des antagonismes de classe (M.N.C.P., D.A.L.).
Les critiques ou propositions que font les autonomes sont surtout des formes. La violence, l’action illégale sont remises en avant, marquées par le romantisme guévariste des années 60. Au lieu de repenser ou réadapter la violence à la situation actuelle, le modèle reste celui d’une montée des luttes liées à la période des « trente glorieuses » qui n’existe plus et ne sert plus d’agrégation mais isole et devient un repoussoir.
Leur rejet du parti, est surtout le retour d’une exclusion subie des partis existants. De fait, les lieux d’organisation restent le plus souvent centralisés et ne se démarquent pas de la médiatisation qui tend à en faire une représentation ou un pôle de référence. Elle utilise plutôt cette tendance et gère ses actions non pour leur efficacité, mais plutôt comme exemple à suivre ou indication à destination des masses.
Ainsi bien qu’ils s’en défendent, les autonomes n’ont jamais rompu avec des conceptions avant-gardistes. Parce qu’exclus, les autonomes ont toujours voulu se réinsérer dans le jeu politique officiel et finalement ont cherché plus à se rapprocher de composantes moins radicales plutôt que d’aller vers les composantes du prolétariat exclus avant eux. Ainsi liée aux organisations, l’autonomie subit avec elles la droitisation générale et donc la dépolitisation : à chaque cycle d’exclusion et lutte, la critique autonome se fait de moins en moins radicale.
Plus de quarante ans d’expérience montrent que les mouvements autonomes portent en eux toutes les conditions du renforcement de leur isolement et ne peuvent porter l’extension et l’élargissement des luttes nécessaires pour rompre avec les reculs.
Porter le retrait de la loi travail comme revendication centrale revient à s’élargir sur la droite.
On le sait, la généralisation de la précarité a largement permis au
patronat le contournement du code du travail. Depuis les C.D.I. en
passant par les C.D.D., l’intérim, les stages, l’auto-entreprise, on a
toute une échelle de statuts impactés beaucoup, un peu, pas du tout.
Mettre en avant le retrait de la loi travail, c’est mettre en avant les
intérêts des secteurs encore garantis.
Certes, il y a la mobilisation d’une “ vrai gauche ” qui refuse le
libéralisme du gouvernement, d’une base syndicale qui refuse le passage
d’un syndicalisme de lutte à un syndicalisme de pacification sociale
façon C.F.D.T. Cette fraction de la mobilisation peut rejoindre les
cortèges autonomes et pour cause : c’est a son tour de subir
l’exclusion politique. Et donc comme les autonomes, elle est en position
de survie défensive.
Gouvernement et directions syndicales travaillent à leur isolement,
leur concédant un spectacle de blocage qui ne bloque pas grand-chose.
Dans ce contexte, cette fausse radicalité conduirait à renforcer leur
isolement tant vis à vis des centrales syndicales, que du reste du
prolétariat. Il est important ici de souligner qu’il ne s’agit nullement
d’une fraction de la jeunesse, mais d’une génération attachée au
réformisme, au parlementarisme, au nationalisme et impérialisme
français, ce qui fut les fondements du stalinisme en France. Pour
rappel, ce sont eux qui furent les premiers à exclure du champ politique
la jeunesse ouvrière qui arrivait sur le marché du travail en même
temps que l’apparition du chômage de masse (médiatisé sous la forme de
deuxième génération de l’immigration). Pour ceux qui pensent que le
prolétariat n’a pas de mémoire, nous soulignons que cette “ vrai gauche ”
porte aux nues la défense du service public, alors que les fractions du
prolétariat plus précarisées comprennent les services publics comme un
instrument de répression et de contrôle.
Si une partie de ces constats peut être partagée aujourd’hui au sein de l’autonomie, les remises en cause qu’ils nécessitent sont loin d’être effectives, bien au contraire. Coincés dans leurs contradictions, les autonomes continuent de reproduire les formes d’action et d’organisation d’une autre époque. Celles-ci perdent d’ailleurs de plus en plus de sens politique, il ne reste plus que la forme vidé de son contenu. Cela tient plus du réflexe que de la réflexion et conduit à des situations délirantes : manifs sauvages sans aucun but ; affrontements sans aucun rapport de force et où la répression s’en donne à cœur joie ; et le fantasme des blocages économique, comme si bloquer quelques heures un rond-point ou l’entrée d’une boîte allaient avoir un réel impact sur l’économie du pays. La neige ou les inondations sont bien plus efficaces et le capital s’en remet très bien, c’est prévu dans les budgets. Les assemblées de luttes qui se sont formées un peu partout en France sont prisonnières de ces contradictions.
Il faudra plus qu’une simple dynamique de lutte pour dépasser certain clivages !
On ne peut effectivement pas ignorer un tel mouvement, ne serait ce
que parce que le spectacle de la répression et de l’isolement à un
impact sur tout le prolétariat, et parce que la lutte sur le terrain
social est la meilleure réponse à l’offensive capitaliste à travers
l’Etat d’urgence.
Mais l’élargissement et le renforcement ne peuvent venir que de
l’extérieur de ce mouvement, par la mobilisation d’autres secteurs du
prolétariat et forcément sur d’autres bases d’unité que le retrait de la
loi travail.
Le prolétariat n’a pas disparu, il a été transformé par les
restructurations et ses conditions réelles d’exploitation se sont
aggravées. Il faut donc partir des conditions actuelles pour réadapter
les formes d’organisation et de luttes. Contourner l’éparpillement,
réadapter l’organisation des grèves et du blocage de la production,
clarifier les bases de l’unité.
Tout n’est pas à repenser : la précarité est la forme la plus répandue
d’exploitation dans le monde et a existé au début du mouvement ouvrier
en occident. Il ne manque donc pas d’expériences dont nous pouvons nous
ré emparer.
L’agitation sociale est un moment privilégié pour faire ce travail
parce que les forces qui pacifient le prolétariat sont mises à mal.
Wesh ! We shall overcome…
Toulouse, le 3 juin 2016
https://mars-infos.org/a-propos-des-limites-du-mouvement-1249
noch was
Heute wurde ein (etwas beliebiger) internationaler Aufruf in mehreren Sprachen für die Demo in Paris in der nächsten Woche veröffentlicht:
Tous et toutes à Paris le 14 juin ! Appel international pour la manifestation contre la loi Travail. Appel en français, anglais, espagnol, ελληνικά et italiano à se joindre à la manifestation unitaire à Paris contre la loi Travail ce mardi 14 juin. https://paris-luttes.info/tous-et-toutes-a-paris-le-14-juin-6105?lang=fr
Unterdessen sollen die Bullen bereits erste Verbote gegen Aktivist*innen erlassen haben, die sich darauf beziehen, sich nicht an der Demo am 14. Juni beteiligen zu können. Dieses bereits vor einigen Wochen von den Bullen praktizierte Vorgehen war in der Mehrheit der Fälle, in denen es zu Klagen kam, von den Gerichten kassiert worden. Nach dem Angriff auf einen Bullenwagen während einer Spontandemo am 18. Mai (https://www.youtube.com/watch?v=3d1rclzEVGw) waren unter den später und nicht unmittelbar in "Tatnähe" Festgenommenen aber just drei Leute, denen von den Bullen solche Verfügungen übergeben worden waren.
Die Bullen haben nun in der Angelegenheit des Angriffes auf den Streifenwagen mittlerweile eine sechste Person festgenommen, der sie eine Beteiligung vorwerfen. Die Aktion, die in den Medien breit getreten wurde, ist ein willkommender Vorwand für die Repressionsorgane gegen "bekannte" Aktivisten vorzugehen. Der Vorwurf lautet u.a. auf versuchten Mord, drei Leute sitzen deshalb schon ein, zwei weitere sind nur unter Auflagen entlassen worden.
Auch waffentechnisch rüsten die Repressionsorgane auf. So wurden sowohl in Lyon als auch in Paris und Nantes während Demos (https://rebellyon.info/CRS-riot-gun-lance-grenades-Penn-Arms) gegen das loi travail Bullen mit einem Arwen 37 (http://www.militaryfactory.com/smallarms/detail.asp?smallarms_id=164) gesehen, bei dem es sich um eine Art Maschinenpistole für "nicht- tödliche" Munition handelt. Die Waffen wurde bisher sowohl von den Briten in Nordirland als auch in den USA gegen "Störer" eingestzt
Bonustrack
https://www.youtube.com/watch?v=VdrmK2pfWws
2. aufruf
es gibt noch einen zweiten internationalen aufruf aus fr
"UM DIE MOBILISIERUNG IN FRANKREICH ZU STÄRKEN, MÜSSEN WIR EINE TRANSNATIONALE VERNETZUNG ORGANISIEREN!
Die französische Regierung ist einer der Motoren der Liberalisierung innerhalb der EU, der Frankophonie und der WTO. Unser Land schöpft Reichtum in vielzähligen Ländern ab, es zettelt Staatsstreiche an, verstärkt seine Militärpresenz und bombardiert.
Wie mann durch die Besetzung von Bolloré (eine französische Multinationale) letzten Freitag in Paris deutlich erkennen konnte, stimmen die „französischen“ Interessen nicht mit denen der französischen Bevölkerung überein. Es sind die Interessen einer vom Staat geschützten neoliberalen Elite und ihre Institutionen. Die Repression von Polizei und Justiz sind Beleg dafür. Sich selbst überlassen, muss sich die Bevölkerung selbstorganisieren, sich verselbstständigen und sich massiv mobilisieren, um sich ihre Rechte wieder anzueignen.
Zur Zeit werden die Rechte der Arbeiter in Frankreich angegriffen, und somit sind sie einer gnadenlosen und immer härteren Konkurrenz ausgesetzt. Wie überall letzendlich. Wir müssen diese Spirale umkehren, um uns überall mehr soziale Errungenschaften zu erkämpfen.
Egal ob in Italien, Deutschland, England, Belgien, Schweden oder Polen, wir wollen die Kräfte aller europäischen Bewegungen die sich den austeritären Maßnahmen dieser neoliberalen Eliten widersetzen, in einer vereinten Widerstandsfront bündeln.
Wir hoffen, dass der Kampf gegen dieses Gesetz zum Symbol der Vermehrung von kollektiver Selbstverwaltung, Blockaden des Systems und seiner Wiederaneignung wird.
Wir nehmen „die Welt die das Arbeitsgesetz hervorbrachte, die von Kapital, Vermarktung, seinem Staat und seiner Polizei beherrschft wird“ ins Visier.
„Wie können wir die Spaltung zwischen denen die das Recht zum Streik haben und denen die es nicht besitzen, überwinden? Wie können wir aus dem Streikpraxis eine politische Waffe machen? Welche Subjekten müssen wir bekämpfen, um die Streikbewegung auf alle Schichten unserer Gesellschaft auszudehnen?“
Während die Regierung die Bewegung kriminalisiert, organisieren Demonstraten*innen, Gewerkschaftlern*innen und interprofessionale Vollversammlungen Reisebüsse. Autonome, Mitglieder*innen von Verbände, Gewerkschaftler*innen und linksradikale Aktivisten*innen werden von ganz Europa nach Paris strömen.
Nachschlag
Bilder von den Demos gegen das loi travail am Donnerstag
Rennes:
http://www.vincentfeuray.com/manifestation-contre-la-loi-travail-rennes-...
https://www.youtube.com/watch?v=_4SAUxBUOKI
https://www.youtube.com/watch?v=RKNgIXeGhLU
Nantes:
https://www.youtube.com/watch?v=sU4VnGRTgsY
Le Havre:
https://www.youtube.com/watch?v=gdkl4MFtQLo
bzw. am Mittwoch in Paris während eines Meetings der PS:
https://www.youtube.com/watch?v=OajsXmU1DaU
kensch google übersetzer
Dieser Text spricht von den Grenzen der aktuellen Bewegung und die Rolle, die die "autonome" nehmen.
Am Ende des Zweiten Weltkrieges hat der Kapitalismus eine Zeit der Expansion erlebt. Beachten Sie, dass diese Frist erst nach massiven Zerstörung und Umverteilung der Einflusssphären in der Welt möglich war. eine Rückkehr zu dieser Zeit Claiming geführten Krieg und eine neue Ordnung der Weltherrschaft zu befürworten.
In Zeiten der Expansion, der Kapitalismus könnte eine Umverteilung von Reichtum und integrieren reformistische Forderungen (Wohnen, Gesundheit, Renten, Arbeitsgesetz, ...), die auch dazu beigetragen ermöglichen, seine Funktion zu verbessern.
Mit der Krise haben die Kapitalisten kommen wettbewerbsfähiger und haben in einem Rennen engagiert Produktionskosten zu senken, insbesondere die Kosten der Arbeit; Steigerung der Produktivität, direkte und indirekte Löhne reduziert. Diese niedrigeren Preise zu gewinnen Markt. Die Gewinne werden in mehr Maschinen reinvestiert die Arbeitskosten zu senken.
In diesem Zusammenhang leisten die Kapitalisten können nicht Krümel fallen sozialen Frieden zu erhalten. Der Status quo als jeder Rückzug ist unmöglich. Sie haben keine andere Wahl, als zu attackieren und die Schlacht gewinnen. Diejenigen von ihnen, die nicht in den Klassenkampf zu gewinnen, verlor im Kampf des Wettbewerbs.
Ob Massenkämpfe oder lokalen Kämpfe, Kämpfe nur wahrscheinlich das ganze Proletariat zu führen, erwachsen zu werden und die Existenz der kapitalistischen Macht in Frage zu stellen, wird ihm ergeben zu machen.
So sind die Kämpfe der vergangenen Jahrzehnte, die einen Teil des Proletariats mobilisieren könnten, sind zum Scheitern verurteilt. Der Kampf gegen den CPE konnte nicht den wichtigen Teil des Proletariats zu mobilisieren, die bereits casualisierte wurde, der Kampf um die Renten Jugend mobilisieren könnte. Heute ist der Kampf gegen die Rechnung EL Komeri können diejenigen, für die das Arbeitsgesetz mit Gold-und-schon umgangen mobilisieren.
Darüber hinaus ist diese Art des Kampfes von Anfang an zu fragen, die Grenzen seiner Expansion, den Vorteil, an der Macht zu verlassen, da er weiß, dass die Mobilisierung nicht des Rahmens seiner selbst auferlegten wird kommen und deshalb destabilisieren nicht. Und es kann zu verhandeln, sich teilen, unterdrücken, zu nutzen, ... Selbst wenn also formal ist es verlockend, Siege zu sehen (zB Rücknahme des CPE), die Kapitalisten immer eine mögliche Abhilfe finden, um ihre zu bekommen Projektarbeit Deregulierung und allgemeinen Unsicherheit.
Seit über vierzig Jahren jede Offensive der Bourgeoisie und die Rückkehr Kämpfe haben autonome geschaffen. Um ihre wichtigsten Merkmale zeigen, ist es am besten, einige historische Erinnerungen zu tun.
In den Jahren nach 68 Mai verließ die weit wird Gewalt auf der Straße und Sabotage üben. Für sie ist die Zeit der Revolution: der Westen, China, Südamerika in Aufruhr sind. Das Modell Guevara Guerilla Brennpunkte ( "soll Funkenfeuer in die Ebene zu setzen") und dominiert das wird ganz links Straßenschlachten organisieren, die manchmal über das Auftreten von Schlachten nehmen. In diesen gewaltsamen Praktiken, wird es eine proletarische Jugend abtropfen lassen, die Truppen und kleine Hände dient oft als Schock.
Es war zu diesem Zeitpunkt noch im Ergebnis des Kapitalismus Expansionsphase des Zweiten Weltkrieges mit ihren Rekonstruktionen und Neuaufteilung der Welt. Wir sind in der Vollbeschäftigung, die Mittelklasse wachsende Macht, Massenkonsum, Slumsanierung durch Städte ersetzt H.L.M. ... Wenn die operaistischen ist ganz links, indem sie fördert eine mythische Verständnis der Arbeiterklasse, den Zustand der O.S. wird oft als archaism verstanden, dass die Moderne (revolutionär oder nicht) wird sie verschwinden.
Im Jahr 1973 werden die Proletarische Linke selbst löst sich allmählich und die extreme Linke Gewalt auf der Straße verlassen. Die chinesische Revolution ist auf jeden Fall als Fehler gesehen, Bewegungen in Südamerika Repression durch die US-orchestriert leiden, die sozialen Bewegungen im Westen, wenn sie mächtig bleiben, stagniert und das Feuer nicht in der Ebene verbreitet ... Von es wird in den Ereignissen von "Exzessen" erscheinen, die von Aktivisten und jungen Proletarier (der den Verzicht auf Gewalt ablehnen).
1976 war das Jahr der offiziellen Bekanntgabe der Massenarbeitslosigkeit. Er schaltet sich plötzlich aus einem Mangel an Arbeitskräften Zusammenhang mit der Arbeit in einem Kontext der Arbeitskräfteüberschuss und die Umkehrung der Machtverhältnisse in den Unternehmen, verliert der Streik seine Stärke. Verwandschaft revolutionäre Perspektiven verschwinden dauerhaft. Und von dort, die extreme Linke verurteilt und bestraft Gewalt auf der Straße.
Offiziell erschien Autonomie im Oktober 1977 in Zusammenhang mit der Tötung von Aktivisten Rote Armee Fraktion in Deutschland. Es wird organisiert sofort Montagevorgang in der Partei zurückgewiesen. Die Bekräftigung der Gewalt auf der Straße, der bewaffnete Kampf ist der Katalysator. Die radikaleren Aktivisten wurden von der äußersten linken Rand gedrängt. In Frankreich unterliegt die Pariser Jugend Renovierung und Gentrifizierung, die, während die Jugend der Industrievorstadt leidet die ersten Auswirkungen der Arbeitslosigkeit und Umstrukturierung folgt. Dieser Kontext der Begeisterung Aktivist hinzugefügt legt nahe, dass es eine Bewegung erscheint, die mit den militanten Praktiken aus Zeiten der Expansion bricht mit seinen Parteien, seine Avantgarde, und wird ein neues Proletariat von Arbeitslosigkeit bedroht zu organisieren und Gentrifizierung. Die autonome skandierten "Autonomie und Offensive."
Aber es wird keine Wiederbelebung der Kämpfe sein. Insgesamt erfährt das Proletariat Umstrukturierung ohne die Verwaltung das Gleichgewicht der Macht umzukehren. In Frankreich wird die autonome Bewegung in Paris gibt, auf die einzige Stadt, Gentrifizierung unterziehen. Es wird mehrere Jahrzehnte dauern, bis die Bewegung Provinz erscheint.
Diese erste autonome Bewegung und diejenigen, die folgen, sind nicht das Ergebnis eines Anstiegs der Kämpfe. Es ist nicht eine Frage, wie der Mangel an einer revolutionären Überwindung des Reformismus ist. Umgekehrt ist es nur eine Reaktion der Ablehnung von aufeinander folgenden Rückgängen der linken und der extremen Linken auf die Krise. Es ist nicht selbst, die die Initiative ergreifen, um den Organisationen zu brechen, aber diese sind Organisationen, die durch ihre aufeinanderfolgenden Rückschlägen nicht Fraktionen des Proletariats ablehnen, es nicht zu verteidigen wollen.
Die Krise Umgestaltung der sozialen Zusammensetzungen. Zunächst sie prekär die Industrieproletariat, und es reduziert den Zwischenzustand; Mittelklasse, der unteren Mittelschicht.
Einbetten dieser Realität, überdenken Kämpfe an das Proletariat zu drehen führen und zur endgültigen Vereinnahmung des Zwischenstatus verzichten. Autonome nicht.
Ihre soziale Basis ist casualisierte, kann nicht mehr Zugriff auf den Zwischenzustand zwischen Bourgeoisie und Proletariat wird unter Ausschluss von Stadtzentren bedroht. Versuche in Richtung des Proletariats zu bewegen, blieb immer eine Minderheit und diente schließlich mehr auf "Eintragen Proletarier", ohne jemals eine entscheidende Komponente immer von einem "Recht auf Autonomie" bekämpft werden, die für die entschieden hat karitativen Behandlung von Klassenantagonismen (MNCP, LAD).
Kritik oder Vorschläge, die selbst sind meist Formen. Gewalt, sind illegale Aktion vor in Frage gestellt, gekennzeichnet durch die Romantik des 60 guevaristische Statt des Umdenkens oder Gewalt auf die aktuelle Situation zu rehabilitieren, das Modell bleibt, dass von einem Anstieg der Kämpfe auf die Zeit im Zusammenhang mit " dreißig glorreichen ", die nicht mehr existiert, und dient nicht mehr Aggregation aber isoliert und wird zu einer Folie.
Ihre Ablehnung der Partei, vor allem die Rückkehr der Ausgrenzung litten unter den bestehenden Parteien. In der Tat sind die Organisation Orte in der Regel zentral und stehen nicht von den Medien aus, die eine Darstellung oder eine Benchmark zu machen tendiert. Stattdessen verwendet es diesen Trend und steuert seine Aktionen nicht ihre Wirksamkeit, sondern vielmehr als ein Beispiel, um die Massen zu folgen oder eine Anzeige.
Und obwohl sie es leugnen, die autonome nie mit modernster Designs gebrochen. Aber gefiltert, autonom wollte immer zurück in den offiziellen politischen Spiel zu bekommen und suchte schließlich mehr, um näher an weniger radikale Komponenten anstatt sich auf die Komponenten des Proletariats vor ihnen ausgeschlossen. Und verwandte Organisationen, Autonomie mit ihnen die allgemeine Rechts leidet und damit entpolitisiert: jeden Zyklus von Ausgrenzung und Armut ist die Selbstkritik weniger radikal.
Über vierzig Jahre Erfahrung zeigen, dass die autonomen Bewegungen tragen mit ihnen alle Bedingungen ihrer Isolation zu erhöhen und die Verlängerung und Ausweitung der Kämpfe haben nötig mit Rückschlägen zu brechen.
Porter Rückzug des Arbeitsrechts als zentrale Forderung ist gleichbedeutend auf der rechten Seite zu erweitern.
Wir wissen, dass die weit verbreitete Unsicherheit hat die Arbeitgeber weitgehend erlaubt Arbeitsgesetz zu umgehen. Da die C.D.I. durch die C.D.D., temporäre, Praktika, Selbst Unternehmen, gab eine große Menge Statuten betroffen sind, ein wenig, gar nicht. Markieren Sie den Entzug des Arbeitsrechts ist es, die Interessen der auch gesicherte Bereiche zu markieren.
Sicherlich gibt es die Mobilisierung einer "wahren Linken", der Liberalismus der Regierung weigert, eine Gewerkschaft Basis, die den Durchgang eines Kampfes unionism zur sozialen Befriedung unionism Weise weigert C.F.D.T. Diese Fraktion der Mobilisierung können die autonomen Prozessionen und das aus gutem Grund kommen: es ist wiederum politische Ausgrenzung zu unterziehen. So als autonome, ist es in Überleben Defensive.
Regierung und Union Zweige sind isoliert, so dass sie eine blockierende Spektakel gewähren, die nicht viel zu blockieren. In diesem Zusammenhang wäre dies falsch Radikalismus führen ihre Isolation gegenüber den Gewerkschaften zu stärken, dass der Rest des Proletariats. Hier ist es wichtig zu betonen, dass dies nicht ein Bruchteil der Jugend, sondern eine Generation zu Reformismus, Parlamentarismus, Französisch Nationalismus und Imperialismus begangen, die die Grundlage des Stalinismus in Frankreich war. Denken Sie daran, sie sind es, die als erste von der Arbeitsjugendpolitik ausgeschlossen werden sollte, wurde zusammen mit dem Aufkommen der Massenarbeitslosigkeit in den Arbeitsmarkt passiert (publiziert in Form der zweiten Generation Einwanderung). Für diejenigen, die denken, dass das Proletariat hat kein Gedächtnis, betonen wir, dass diese "wahre links", um die Verteidigung der öffentlichen Dienstleistungen anpreist, während die Fraktionen der heikelste Proletariat Dienstprogramme als Instrument der Repression sind und Kontrolle.
Wenn ein Teil dieser Erkenntnisse können heute in Autonomie geteilt werden, forderte sie erfordern weit von wirksamen, ganz im Gegenteil sind. Fest in ihren Widersprüchen, weiterhin autonom die Aktionsformen und Organisation aus einer anderen Zeit zu reproduzieren. Sie verlieren auch mehr und mehr politischen Sinn, es bleibt nur noch die Form entleert. Dies ist mehr ein Reflex als Reflexion und führt zu einer verrückten Situationen: wilde Demonstrationen ohne Ziel; Auseinandersetzungen in keinem Zusammenhang Kraft und wo Repression in Inhalt ihres Herzens; und die Phantasie der Wirtschaftsblockaden, als ob ein paar Stunden in einen Kreisverkehr oder die Eingabe einer Box blockiert würde, haben konkrete Auswirkungen auf die Wirtschaft. Schnee oder Überschwemmungen sind viel effektiver und Kapital verlässt sich sehr gut in Budgets geplant. Treffen Kämpfe, die in ganz Frankreich gebildet sind Gefangene dieser Widersprüche.
Es wird mehr als nur ein dynamischer Kampf nehmen Sie sich etwas Spaltung zu überwinden!
tatsächlich können wir eine solche Bewegung nicht ignorieren, wenn auch nur, weil die Show von Repression und Isolation das ganze Proletariat zu beeinflussen, und weil der Kampf im sozialen Bereich ist die beste Antwort auf die kapitalistische Offensive über den Ausnahmezustand.
Aber die Erweiterung und Stärkung kann nur dieser Bewegung kommen, die von anderen Sektoren des Proletariats zu mobilisieren und notwendigerweise auf andere Basen der Einheit, dass der Rückzug des Arbeitsrechts.
Das Proletariat ist nicht verschwunden, hat sich durch die Umstrukturierung und die tatsächlichen Betriebsbedingungen verschlechtert haben verwandelt. Es ist daher von den aktuellen Bedingungen Formen der Organisation und des Kampfes zu sanieren. Umgehen Sie die Streuung, nachstellen, die Organisation von Streiks und Produktions blocking, klären die Grundlagen der Einheit.
Alles ist ein Umdenken nicht: Unsicherheit ist die häufigste Form der Ausbeutung in der Welt und hat sich zu Beginn der Arbeiterbewegung im Westen existierte. Es gibt keinen Mangel an Erfahrung, die wir wieder ergreifen können.
Soziale Unruhen ist eine Zeit, diese Arbeit zu tun, weil die Kräfte des Proletariats befrieden untergraben.
Wesh! Wir werden siegen ...
Toulouse, 3. Juni 2016
Für Freund*innen der "gehobenen" Theorie