Knäste zu Baulücken: Soli-Aktion für die Gefangenen von Strasbourg

Das kann doch mal eine Baulücke werden...
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Im Rahmen des heutigen grenzübergreifenden Aktionstages fand in Strasbourg eine kleine Percussion-Demo zur Unterstützung der Gefangenen der Proteste gegen den Nato-Gipfel 2009 statt.

 

Ca. 30 Menschen zogen, nachdem sie einen Crashkurs in Sachen Takt und Rhythmus erhalten hatten, vom Gutenbergplatz kreuz und quer durch die Grande île. Mit Topfdeckeln, Rasseln, Trompeten, Kuhglocken und Konservendosen lärmten sie durch die von der Fête de la musique belebten Stadt. Manchmal klang das sogar wie die angekündigte Batucada improvisée.

Ein Transparent und verteilte Flyer zum Thema Repression machten den vielen PassantInnen deutlich, dass hier nicht nur "Fête" angesagt war, sondern auch Politik.

 

Gegen 16 Uhr 30 fuhr die Demo zum Maison d'Arrêt de Strasbourg (Gefängnis von Strasbourg), wo durch Rufe und Percussion versucht wurde die Gefangenen während ihres sonntäglichen Hofganges auf sich aufmerksam zu machen.

Gewissheit, dass die Gefangenen die Soli-Akion auch wirklich wahrnahmen, erhielten die AktivistInnen, als sie vom Dach eines angrenzenden Hauses sogar Blick- und Rufkontakt mit den Gefangenen aufnehmen konnten.

Das Transparent wurde hochgehalten und gemeinsam Parolen gerufen. Der Knast brodelte. An vielen Fenstern versammelten sich Gefangene, die Hofgänger jubelten und winkten.

 

Und da die Polizei in Frankreich sonntags scheinbar frei hat, blieb die Aktion von dieser unbehelligt und konnte in guter Stimmung beendet werden.

 

Es war für die AktivistInnen ein gutes Gefühl,  ihre Genossen gesehen zu haben und zu wissen, dass sie die Aktion mitbekommen haben.

 

Morgen um 8 Uhr 30 findet im Tribunal de Grande Instance de Strasbourg das Revisionsverfahren gegen die  drei Genossen aus Tours statt, die in erster Instanz aufgrund eines Verfahrensfehlers freigesprochen wurden.

 

Knäste zu Baulücken!

Freiheit für die Gefangenen von Strasbourg!

 

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Legal Team Strasbourg

Breakout

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La Légal Team de Strasbourg a organisé cet après midi, 21 juin, jour de la "fête de la musique" une manifestation musicale en distribuant un tract : OTAN 2009 : Bouc émissaires et justice de classe".

Après avoir déambulé au rythme de la Batucada improvisée dans la ville, la manifestation s’est rendu dans les alentours de la prison de l’Elsau où sont incarcérés entre autre, les 7 personnes inculpés lors des manifestations contre le sommet de l’OTAN. La manifestation a joué de la musique et a scandé différents slogans.

A l’heure des promenades, la manifestation est même arrivée à trouver un endroit très en hauteur afin d’être vu et de pouvoir échanger avec les prisonniers dans les cours. "Solidarité avec tous les prisonniers", "A bas toutes les prisons", entre autre, suivaient les rythme improvisés de la Batucada. Cela a été suivi ensuite à l’intérieur de la prison par un "concert de percussion improvisé par les prisonniers" qui était entendu jusqu’au dehors.

Cette année, à la prison de Strasbourg, dedans et dans les alentours, la "fête de la musique" a pris un sens très revendicatif.

OTAN 2009 : Bouc émissaires et justice de classe

Avec la « justice » des boucs emissaires du contre-sommet de l’otan, voici encore la « justice » de classe qui met les bouchées doubles pour faire des exemples et ainsi museler toute révolte contre l’injustice sociale, contre les stratégies militaro-éconmiques de nos gouvernments.

Avec une justice de bouc émissaire :

Dans son processus de création de l’ennemi intérieur, à savoir toute personne manifestant son désaccord avec le pouvoir étatique, le gouvernement a besoin d’excuser les violences policières commises à Strasbourg en avril 2009 et de prouver sa thèse du manifestant-terroriste : Thèse soutenue par la "justice" française, fidèle complice du pouvoir, qui, dans une démonstration zélée, s’est acharnée et s’archane encore sur le cas de manifestants en les jugeant sur des intentions présumées et non des faits. Cette « justice » ne donne plus raison au droit et à la présomption d’innocence mais à l’acharnement du pouvoir d’État : Elle applique chaque jour, de nouvelles lois toujours plus répressives et condamne pour du "a peut-être pensé à commettre" ou "refuse de vivre dans la norme imposée"...

Répression et justice de classe :

Encore aujourd’hui, le climat de tension qui a suivi les manifestations d’avril n’est pas retombé, les arrestations et les procès continuent. Le procureur, même s’il se dit lassé des procès « anti-otan », ne s’interdit pas de demander des peines disproportionnées sans se forcer à faire son réquisitoire. L’affaire lui semble expédiée, parce que désormais la contestation n’est plus autorisée, elle est assimilée à de la délinquance... Justice de classe qui montre toute son ampleur en doublant les peines contre les personnes des quartiers populaires impliqués dans le contre sommet : Belle occasion pour le pouvoir d’avertir que la "banlieue" n’a pas intérêt à comprendre et à participer à la contestation politique.

La justice charge, pour l’exemple, des boucs émissaires.

Les hordes de flics sont partis, les caméras de vidéo-surveillance restent... tout comme le traumatisme lié au dispositif ultra-sécuritaire qu’a dû subir cette ville. Cette démonstration condensée de contrôle à outrance n’a fait que rendre plus visible ce que nous vivons déjà au quotidien : la capacité d’opression et de répression du pouvoir d’Etat au service de l’ordre économique.

Parce que la solidarité est notre plus belle arme, ne nous laissons pas intimider ! Ripostons face à cette stratégie de répression contre tout manifestantE et de criminalisation de la révolte sociale SOLIDARITE pour et avec toutes et tous !

RENDEZ-VOUS LE 21 JUIN À 15H PLACE GUTTEMBERG POUR FAIRE DU BRUIT (MUSICAL) CONTRE CETTE RÉPRESSION : BATUCADA IMPROVISÉE POUR ANIMER ET POLITISER LA FÊTE DE LA MUSIQUE ! AMENEZ VOS PERCU, VOS SPATULE EN BOIS, VOS VIEILLES CASSEROLES ET VOS BOÎTES DE CONSERVES !

solidarität yeah!!!