Dans la nuit du 25 au 26 juin, deux véhicules de patrouille et une fourgonnette de police ont décidé de mettre un terme à leur triste existence. Pendant de longues années ils se sont faits maltraîter par l’appareil d’oppression de l’Etat.
Pour mettre fin à cette honte, ils ont choisi de se suicider par immolation spontanée. Il ne leur restait plus rien d’autre pour exprimer leur rejet de la violence institutionnalisée et non réformable de l’Etat. Ils se sont seulement auto-détruits et n’ont mis personne en danger.
Les trois voulaient probablement refuser pour des raisons morales leur contribution structurelle à l’ordre capitaliste. Après leur mort, les flammes restent un symbole d’intransigeance et de résistance aux conditions de domination pour lesquelles les voitures se sont laissées exploiter. Elles voulaient avec cela être un modèle pour d’autres voitures de police. On peut aussi leur suggérer le plaisir du feu nocturne.
Actuellement, la police envisage un incendie criminel. Pour lui épargner des frais d’enquête inutiles, nous voulions avec cela annoncer publiquement à titre posthume la décision consciencieuse des voitures.
Cordialement,
Votre assistant à l’euthanasie.
La presse