Leipzig : Actions incendiaires en vue du G20

Vier Autos am Rathaus Markkleeberg abgefackelt
Alles zum G20-Gipfel 2017 auf Indymedia linksunten

Voitures du conseil municipal cramées. Markkleeberg est une de ces zones résidentielles agréables à vivre dans le Speckgürtel de Leipzig. Ici, c’est un quartier calme est pacifié. Nous avons brûlé quatre voitures de la municipalité de Markkleeberg parce qu’elle aussi fait partie de l’ordre que nous combattons. L’État se déploie dans la vie des gens de différentes façons. Que ce soit à travers les frontières, les impôts, les contrôles, la formation ou bien à petite échelle par la municipalité et ses institutions: l’État tente d’imposer ses règles dans de nombreux aspects de notre vie, de soumettre les gens par les taxes, ou plutôt par le pouvoir des flics. L’ordre maintenue est partout présent et conduit les gens à l’obéissance et la servitude. 

C’est donc pour cela que les règles fonctionnent souvent à de multiples égards de façon  parallèle à l’exploitation capitaliste. Prenons par exemple le cas de la ville capitaliste: les flics municipaux et la mairie veillent à ce que l’économie bourdonne en ville. Si c’est compatible avec les besoins des gens qui habitent ici, ça joue un seconde rôle. Le plus important étant le travail, la sécurité et l’ordre. Les gorilles traversent la ville et sont tenus en haleine par l’ordre, terrorisent les groupes marginaux et réclament de la thune pour chaque chewing-gum collé sur le trottoir. Celui qui ne peut ou ne veut pas s’y conformer est combattu sans pitié. Mairie, flics et agents de sécurité chassent ceux qui ne correspondent pas à l’image de la ville capitaliste. Les façades chics, les places propres, les rues ordonnées et plus simplement les parcs à contrôler font partie de leurs objectifs.

 

Cela nous paraissait opportun d’attaquer l’ennemi là où il est faible. L’État définit l’ordre dominant et l’impose – nous l’attaquons. A Markkleeberg, la plupart des gens n’auront aucun problème avec la police municipale ou la mairie, mais ici aussi il y a des « zones et des groupes à problème » qui, du moins, esquisseront un sourire en ayant vent de notre petit feu.

 

Par cette attaque, nous soutenons les objectifs d’une campagne contre le G20 à Hambourg formulés dans certains textes, qui ne cherche justement pas à se limiter à une campagne temporaire mais veut faire jaillir une explosion diffuse et continue de rage contre l’ordre existant au-delà des limites thématiques et nationales.

 

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Parce que l’entreprise « FB Aufzüge » prend part au chantier d’agrandissement de la taule à Bâle, nous avons livré aux flammes un de leurs véhicules d’entreprise à Leipzig. Quiconque s’enrichit grâce au système carcéral – aussi grâce au régime migratoire dans le cas de la prison de « Bässlergut » à Bâle – devrait se soucier chaque nuit de ses outils de travail. La taule bâloise de « Bässlergut » est pour un régime migratoire méprisant l’humain ainsi que pour le contrôle et l’enfermement des personnes qui ne correspondent pas aux catégories et aux normes de cette société ou qui n’en tiennent pas compte. Juste à côté de la prison se trouve un camp et un centre de rétention administrative qui est en phase d’agrandissement est aussi censé prendre place.

 

Participez aussi à la lutte contre la construction de prisons (vous trouverez les entreprises qui en tirent profit à ces deux adresses : I & II)

Nous continuerons à lutter pour une société sans prisons.

 

A bas la justice de classe !


[Traduit de l’allemand de linksunten indymedia, Donnerstag, 15. Juni 2017]

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