Pour le 15 septembre il est essentiel de relancer une belle dynamique : on veut de l’action !
Dans les AG, les manifs, les textes et les paroles du mouvement en cours, l’idée qu’il faut tout bloquer résonne de plus en plus.
Le blocage est un outil de lutte partout dans le monde, on bloque les flux de marchandise comme les lieux de production. La grève sur les lieux de travail, comme les blocages physique permettent cette arrêt de l’économie, et la mise en difficulté de l’état. Plusieurs semaines de paralysie ca serrait déjà quelque chose. Ainsi, même si il faut éviter le rêve d’une grève par délégation on entend soutenir des « secteurs clé », mais il s’agit aussi d’action de blocage, de rapport de force. On bloque par la grève, on bloque avec des piquets de grèves, on organise des actions de blocage, les manifestations peuvent servir à bloquer !
On produit toujours dans les pays occidentaux, dans des usines toujours aussi invivables pour l’humain, mais on produit de moins en moins. La division internationale du travail a fait relayer ailleurs les lieux dans lesquels les multinationales fabriquent les produits dont on nous abreuve. Mais pour en retirer du profit, elles doivent acheminer à bas coût les flux de marchandises. Donc acte, on bloque les flux et ça fera mal, là où ça peut faire mal. Mais c’est plutôt sur la méthode à adopter que le problème se pose. Qu’est-ce qu’on bloque ?
Quelque soit les objectifs à atteindre on doit savoir utiliser nos forces notamment autour des journées de grèves, tant par des actions, que lors des manifestations.
Des comités d’action propre au mouvement, des groupes d’amis, des syndicats peuvent mener diverses actions en manif. Il est possible d’organiser des actions de blocage économique avant pendant ou âpres. On peut se coordonné avec d’autre secteurs salarié ou précaires en lutte, en grève.
- Les commerces, les supermarchés, le polygone comme les centres commerciaux peuvent être occupé, fermé, ou réquisitionné
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Les grand axe et rond point, dépôts de trame, rails, gares, dépôt de
carburant, les complexes électriques, toutes les opportunités sont
bonnes a prendre.
Le cortège est le moment ou nous sommes le plus nombreux faisons en quelque chose
- Les flux, aujourd’hui, c’est notamment autour des entrepôts que ça se passe. Ca repose sur le travail acharné de milliers d’ouvriers. Tout le capitalisme transite sur des zones logistiques qui paraissent assez simples à bloquer !
- Pour prendre l’exemple très concret de Tournezy zone située à quelque pas de la gare, en bloquant même partiellement la zone on peut mettre en difficulté l’approvisionnement de bien des commerces. Sur une seule zone il ya des ouvrier de Renault qui était en grève, le MEDEF, le MIN ... Bien sûr, ce n’est jamais évident d’organiser des blocages mais le cortège entier peut s’y diriger.
En soutenant et en appelant à un élargissement du mouvement à l’échelle de vastes secteurs de l’économie, on peut aussi se donner les moyens de bloquer gros. Les enjeux les plus concrets, les grèves ou confits qui existent, peuvent se coordonner
Une assemblée de interprofessionnels / inter lutte serrait a même de participer a une convergence en vu du développement des luttes dans des secteurs et l’appui de tout secteur déjà en lutte.
Une personne en lutte contre la loi « Travaille ! » et son monde ayant participé aux assemblées populaire, manifs, actions et autre #Nuitdebouit à Montpellier
Le Pressoir - Montpellier, le 23 août 2016
https://lepressoir-info.org/spip.php?article490