Paris : tiens donc, ça continue

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Les gesticulations de la flicaille n’arrêteront rien. Ici comme ailleurs, dedans comme dehors, solidarité avec tous ceux qui se battent pour la liberté.

 

Tiens donc, ça continue. La nuit de lundi 22 au mardi 23 février à paris, toutes les vitres d’une boutique SNCF (rue Littré, 6e), d’une agence Carlson Wagonlit (rue Leriche, 15e), d’un local de la Croix-Rouge et d’un véhicule de ces derniers (rue Desgoffe, 6e), ont volé en éclats. Parce la SNCF expulse les sans-papiers vers les centres de rétention (par exemple après l’incendie de Vincennes ou la destruction de la « jungle » de Calais) et participe activement aux rafles, parce que Carlson Wagonlit réserve les billets d’avion des sans-papiers et des flics de l’escorte lors des expulsions, parce que la Croix-Rouge cogère la zone d’attente de l’aéroport de Roissy et des centres de rétention en Italie et en Espagne… ils mériteront toujours de se prendre des coups.

Les gesticulations de la flicaille n’arrêteront rien. Ici comme ailleurs, dedans comme dehors, solidarité avec tous ceux qui se battent pour la liberté.