Iran nouvelle comdamnation a la prison d’une militante féministe

Une prisonnière politique poursuivie pour avoir célébré le 8 mars

Aliyeh Eghdamdoost a été détenue en quartier d’isolement pendant une semaine pour avoir lu une brève histoire de la Journée Internationale des Femmes à la prison Evin (Téhéran). De nouvelles poursuites judiciaires ont été lancées contre elle.

 

RAHANA : un petit groupe de prisonnière de la section des femmes d’Evin ont organisé une cérémonie pour le 8 mars. Lors de cette cérémonie, Aliyeh Eghdamdoost a lu une courte histoire de la Journée Internationale des Femmes.

 

Selon « Change for Equality », suite à cette cérémonie, Eghamdoost a été convoquée par le responsable du bureau du procureur situé au sein de la prison Evin. Elle a été accusée pour  « lecture d’un article », « tenue d’un discours aux femmes à l’occasion du 8 mars », « incitation aux activités féministes », « fausse propagande contre le régime », « insulte au leader et au président » et  « promotion du socialisme ». Elle a été emmenée en cellule d’isolement à la section 209 où elle a été interrogée sur la base des accusations citées. Selon Eghdamdoost, ses interrogatoires ont continué après sa sortie de cellule d’isolement.

 

 

Eghdamdoost donc été convoquée devant le juge Abdi de la deuxième branche du Tribunal Révolutionnaire de la prison Evin où on l’a interrogée sur les raison de son intervention sur l’histoire du 8 mars. Elle y a été traduite en justice avec comme chef d’inculpation « promotion du socialisme » et « insultes au leader et au président ». Eghdamdoost a rejeté les accusations et plaidé non coupable. Pendant toute cette période, on lui a refusé l’accès à un avocat et elle n’a pas eu le droit d’appeler sa famille ou son avocate Maître Ghavani.

 

Aliyeh Eghdamdoost avait été arrêtée en janvier 2008 pour purger une peine de trois ans de prison pour avoir participé à un rassemblement le 12 juin 2006 contre les lois discriminatoire Place Haft Tir à Téhéran.

 

Une bonne nouvelle preuve en est que les manifestations des mères de disparus  et de prisonniers( les  mournful mothers)  qui ont lieue quotidiennement devant la prison de Evine a Téhéran ne sont pas vaines dans l'océan de brutalité du régime de la dictature de Khamenei et de Ahmadinejad

 

Samiye Farid libérée de la prison de EvinE

 

Samiye Farid, militante des droits des femmes, a été libérée aujourd’hui ce dimanche 28 mars, de la prison Evin (Téhéran) sous caution.

 

Elle a été accueillie par ses proches frères sœurs et ami-es  et a déclaré continuer le combat pour la libération de tout-es les prisonnier-es politiques d’Iran.

 

Traduction d'aprés

 

Freedom Messenger, 28 mars 2010

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