Solidarité avec le soulévement populaire en iran
Iran de nouvelles protestations pour le 4 novembre
La lutte du peuple iranien contre les dictateurs et criminel contre
l’humanité Ahmadinejad et Khameneil ne s’arrêtera pas le régime et ses
assassins des milices Bassij’s peut toujours faire des pieds et des
mains, réprimer, tuer , violer, massacrer et torturer il ne pourra
jamais retourner en arriére.
Solidarité Internationale avec la lutte et le soulèvement du peuple Iranien
A Bas la dictature fasciste de Ahmadinejad et Khamenei
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De nouvelles manifestations de rue, des manifs sur les toits, et des appels a la gréve se multiplient pour le 4 novembre 2009
Les Iraniens comptent détourner le rassemblement du "4 novembre",
organisé chaque année par le régime pour célébrer l'anniversaire de la
prise d’otage de l’ambassade des États-Unis à Téhéran, en une
manifestation monstre contre le régime.
Cette journée qui
regroupe chaque année les bassidji (la milice fasciste et les assassins
assermentés du régime) pour défiler contre l’Occident sera une occasion
pour les Iranien-nes de redescendre dans les rues pour manifester une
fois de plus leur rejet de la dictature fasciste religieuse.
Une manifestation de grande ampleur a déjà eu lieu le 18 septembre
dernier, à l’occasion de la “Journée de Jérusalem” que les Iraniens
avaient détournée la manifestation officielle en journée
anti-Ahmadinejad. Les autorités ont d'ores et déjà annoncé leur
intention de réprimer sauvagement toute manifestation scontre le
régime.
Ahmadi-Moghadam l’un des miliciens parmi les
plus sanguinaires du régime menace a nouveau le peuple par l’agence
officielle de presse corrompue de l’Irna :
« Nous
comptons empêcher tout rassemblement visant à provoquer des tensions au
sein de la société », a déclaré Ahmadi-Moghadam, commandant des forces
de sécurité de l'État (FSE).
Signe que le soulèvement
contre le régime ne faiblit pas depuis son déclenchement au lendemain
de l'élection frauduleuse du 12 juin, tout occasion est bonne pour la
population pour montrer son opposition au régime Fasciste
Ce sont
les réseaux des étudiants, qui ont intercepté l’occasion et répandu
l’info sur leurs sites internet, malgré les filtrages mis en place avec
le régime avec la complicité des multinationales européennes Nokia et
Siemens sur et de bouche à oreille dans la capitale et les grandes
villes.
Toute une génération d'iraniens se souvient qu'en
1979 durant la révolution antimonarchique, chaque jour après les cours
les lycéens affluaient en grand nombre vers l'université de Téhéran et
ses alentours pour participer à des manifestations monstres aux cris de
" mort au Chah", " A bas la tyrannie". Ces manifestations n'ont pas
cessé jusqu'à ce qu'un jour, le 4 novembre, les soldats du Chah ont
ouvert le feu sur les manifestants devant le portail de l'université,
faisant plusieurs morts.
Le 4 novembre est ainsi devenu
en Iran, le symbole de "l'unité entre les lycéens et les étudiants"
dans la défense de la liberté
. Avec la chute du chah, le 4
novembre a été désignée la " journée des lycéens". L'année suivante, le
régime de Khomeiny a prétexté cette date pour déclencher sa prise
d'otages à l'ambassade des États-Unis en le déguisant comme une
initiative des jeunes étudiants.
En réalité c'est le
régime qui a détourné a des fins de propagande le 4 novembre de la
signification originelle de cette journée.
Il semble que
cette année, la population et sa jeunesse, comptent redonner à cette
journée son vrai sens de résistance et de combat contre la dictature en
déferlant en grand nombre. Dors et déjà les autorités tremblent à
l'idée de voir une répétition des manifestations de contestations qui
avaient éclatées lors des journée de Al Quods du mois de septembre 2009
, une détermination qui montre une fois de plus le courage malgré la
répression et des massacres qui durent depuis trente ans , la volonté
du peuple iranien d'en finir avec cette dictature théocratique et
fasciste.
Les derniéres nouvelles de la Résistance populaire contre le Régime :
Protestation étudiante a Ahwaz
Le 27 octobre, Hamid Rasaee, membre pro-Ahmadinejad du parlement, est
venu tenir un discours à l’université Shahid Chamran d’Ahvaz
(Khuzestan). Les étudiants ont protesté contre sa présence en chantant
des slogans. Rasaee a accusé les étudiants protestataires d’être liés à
Israël et aux USA, ce à quoi les étudiants ont répondu en lançant du
papier vert et des bouteilles d’eau dans sa direction.
Vidéos des protestations étudiantes du 27 octobre à Ahvaz :
Part 3 :
http://www.youtube.com/watch?v=2mW2_7K0FFM&feature=related
Part 2 :
http://www.youtube.com/watch?v=FNcs7PNvx2o
Part 1 :
http://www.youtube.com/watch?v=_4cpxVKimGo
Liberté pour les leaders du syndicat du sucre en Iran !
28 10 2009
Campagne lancée par l‘UITA, fédération syndicale internationale des
travailleurs de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de
l’hôtellerie.
Dans une mesure visant à détruire le syndicat
indépendant constitué l’an dernier par les travailleurs de l’immense
complexe de plantation / raffinerie de sucre de Haft Tapeh dans le sud
de l’Iran, un tribunal a condamné le 12 octobre dernier six leaders
syndicaux à des peines de prison
immédiates sur la base
d’accusations portées en octobre 2007. Les sentences prononcées l’an
dernier contre trois dirigeants syndicaux condamnés pour activités
syndicales et pour avoir “mis en danger la sécurité nationale” ont été
renversées en appel en septembre. Deux dirigeants syndicaux, le
président Ali Nejati et l’agent de communications Reza Rekhshah, qui
risquent tous deux de lourdes peines d’emprisonnement, attendaient
toujours le résultat de leur appel lorsque le tribunal de la ville de
Dezful a prononcé les sentences contre les six dirigeants pour les
accusations similaires portées en 2007.
Ghorban
Alipour, Feridoun Nikoufard, Jalil Ahmadi, Nejat Dehli et Ali Nejati
ont tous reçu une peine de six mois d’emprisonnement ferme immédiat,
assortie à un sursis de six mois supplémentaires pour les cinq
prochaines années; au cours de cette période, il leur est interdit de
se livrer à des activités syndicales. Mohammmad Heydari Mehr a été
condamné une peine de quatre mois d’emprisonnement ferme, assortie d’un
sursis de huit mois. Ali Nejati doit purger son sursis en prison, ce
qui signifie qu’il pourrait passer un an complet en privation de
liberté. Si l’appel de sa condamnation de 2008 est rejeté, sa peine
d’emprisonnement pourrait atteindre plus de deux ans.
Au cours des dernières années, les travailleurs de Haft Tapeh ont dû
recourir régulièrement à des grèves et à d’autres actions syndicales
pour obtenir le paiements d’importants arrérages salariaux et protester
contre la détérioration de leurs conditions de travail. Le syndicat a
été officiellement constitué en juin 2008 après une grève de 42 jours
pour obtenir le versement d’arrérages dus depuis longtemps. Le syndicat
de Haft Tapeh est affilié à l’UITA.
Le président du
syndicat de Haft Tapeh, Ali Nejati, n’a pu reprendre son poste au
complexe et a son nom a été placé sur une liste noire de l’emploi dans
toute la région depuis sa libération en avril, après un mois de mise au
secret dans un centre de détention des services de renseignement. Les
autres leaders condamnés le 12 octobre ont aussi été forcés de quitter
leur emploi et avisés de se présenter à la prison.
Le régime est clairement déterminé à écraser le syndicat en mettant l’ensemble de sa direction derrière les barreaux.
Le sort réservé aux activistes emprisonnés des syndicats du transport
et de l’enseignement montre que les prisonniers de Haft Tapeh risquent
d’être victimes de sévices physiques et psychologiques prolongés.
L’UITA appelle tous les défenseurs des droits démocratiques et
syndicaux à se mobiliser pour les défendre.
Agissez maintenant! – CLIQUEZ ICI
http://www.iuf.org/cgi-bin/campaigns/show_campaign.cgi?c=452
pour envoyer un message aux autorités politiques et judiciaires
iraniennes, afin d’exiger l’annulation immédiate et inconditionnelle
des sentences prononcées contre les syndicalistes de Haft Tapeh!
Veuillez noter que certains messages pourraient être refusés par les
serveurs – ne vous découragez pas! La surcharge des serveurs est une
situation fréquente en Iran. Certains messages seront transmis, faisant
savoir que les syndicalistes persécutés jouissent du soutien de la
communauté internationale. Les dirigeants syndicaux de Haft Tapeh ont
aussi le soutien d’Amnesty International.
Vous pouvez
aussi envoyer un message à l’ambassade ou à la représentation
diplomatique de l’Iran dans votre pays -ou lui rendre visite! La liste
complète des ambassades / consulats est disponible ici ,
http://www.irantravelingcenter.com/embassy.htm
et vous pouvez généralement trouver les adresses de courriel en faisant
une recherche sur internet pour trouver la représentation diplomatique
iranienne dans votre pays.
Protestation des étudiant(e)s de Yasuj contre l’apartheid sexiste
28 10 2009
Lundi 26 octobre, le site “Militants pour les Droits Humains”
http://hra-iran.net/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=66&Itemid=293
indique que les étudiantes et les étudiants de Yasuf (Province de
Kohkiluyeh et Buyer Ahmad, au sud-ouest de l’Iran) ont protesté contre
la décision des autorités d’appliquer la ségrégation sexiste dans les
transports avec un “service pour les frères” et “un service pour les
sœurs” sur la ligne de bus menant à l’université. La protestation a eu
lieu avec des slogans comme “la discrimination de genre est une
insulte”.
Photos de la manifestation des étudiant(e)s de Yasuf :
Vidéo du rassemblement des familles de prisonniers politiques
Vidéo du rassemblement des familles de prisonniers politiques à Téhéran pour la libération de leurs proches le 28 10 2009
Ghatering of families of Political prisoners 28 oct P2
http://www.youtube.com/watch?v=DqTCMiValZM
Rassemblement des familles de prisonniers politiques
28 10 2009
Aujourd’hui, 28 octobre, plusieurs dizaines de familles de prisonniers
politiques se sont rassemblées dès 11 heures devant le bureau du
procureur de Téhéran pour réclamer la libération de leurs proches
toujours en détention. Appelé par un collectif de familles de
prisonniers politiques, ce rassemblement est “une première action pour
obtenir la libération de ceux que nous aimons”. Le collectif indique
que si les autorités continuent de refuser “de nous écouter et
continuent dans leur comportement actuel”, d’autres actions seront
menées comme un sit-in puis une grève de la faim collective”.
Grève des ouvriers boulangers à Sanandaj :
28 10 2009
Information publiée dans “The Bridge n°4“, journal qui peut être téléchargé en PDF à cette adresse
http://rowzane.com/0000-2009/Nashriyat/the%20bridge%20no4.pdf
ou être commandé pour le recevoir régulièrement en écrivant avec la mention “SUSCRIBE” comme objet à thebridgejournal@gmail.com.
Les ouvriers boulangers de Sanandaj, Kurdistan, se sont mis en grève
contre la loi sur leur salaire mensuel et le manque d’amélioration de
leurs terribles conditions de travail le 26 octobre.
Ils
avaient annoncé que leur protestation resterait au départ limitée afin
de répondre aux besoins de la population. Mais, si leurs revendications
n’étaient pas satisfaites, ils commenceraient une grève illimitée à
partir du jeudi 29 octobre.
Il y a plus de 4.500
ouvriers boulangers à Sanandaj et ils ne peuvent pas faire face aux
besoins de leurs familles. Les travailleurs sont réprimés et des
responsables et militants de leur syndicat sont arrêtés pour éviter les
protestations.
Le 14 octobre, toujours au Kurdistan, avait déja eu lieu une protestation des ouvriers boulangers à Saqez.
Nouvelles des travailleurs d’Ahvaz Pipe :
28 10 2009
Dans un communiqué, le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran indique que dans
la matinée du 27 octobre (5 Aban), les forces de répression du régime
ont empêché les ouvriers d’Ahvaz Pipe de sortir de l’usine pour
manifester en ville comme ils l’avaient fait ces derniers jours. Les
autorités ont également annoncé que les salaires en retard (entre 10 et
13 mois de retard selon les ouvriers) seraient payés graduellement dans
un délais d’un mois ou deux.
Les ouvriers arrêtés lors de la manifestation du 26 octobre auraient tous été libérés après plusieurs heures de détention.
Les travailleurs de l’usine d’Ahvaz Pipe sont en lutte depuis une
dizaine de jours pour le paiement de leurs salaires et ont lors de
plusieurs manifestants bénéficié de la solidarité de la population de
la ville d’Ahvaz (Khuzestan).
protestations bruyantes dans un resto U de Téhéran
jeudi, 29 octobre 2009
- Rafus et tapage au resto U de la faculté Khajeh Nassir de Téhéran le
27 octobre, quand les étudiants ont laissé éclaté leur colère contre
les mesures répressives qui les touchent au sein des facultés. "Mort au
dictatuer" arrive en tête des slogans préférés des étudiants, suivi de
près par "les étudiants préfèrent la mort à l'humiliation".
http://www.youtube.com/watch?v=bPJoZmNtwJ4
manifestation ouvrière dans le sud-ouest de l'Iran
- Les salariés de l'usine de tuyaux d'Ahwaz en grève de puis quelques
jours, manifestent régulièrement pour réclamer plusieurs mois de
salaires impayés. Le 27 ils étaient rejoints par des étudiants et des
employés de la pétrochimie. Le soulèvement continue.
http://www.youtube.com/watch?v=eMPNUVJ_v1k
en province les étudiants s'agitent aussi
- En province, du nord au sud de l'Iran, les étudiants poursuivent
leurs protestations. Ici à la faculté Tchamran d'Ahwaz, dans le
sud-ouest de l'Iran, une région secouée par de nombreuses protestations
ouvrières et étudiantes.
http://www.youtube.com/watch?v=DKy7_6kYKZ4
un mollah hué à l'université d'Ahwaz en Iran
-Le 27 octobre, à la faculté Tchamran d'Ahwaz dans le sud-ouest de
l'Iran, les étudiants ont empêché un mollah, membre du Majlis
(parlement) de délivrer son discours sous une pluie de huées et de
sifflets. Les étudiants bougent dans tout le pays et le soulèvement
continue.
http://www.youtube.com/watch?v=-svh1yASRYU
solidarité avec les grévistes d’Ahwaz
– A Ahwaz dans le Khouzistan (sud-ouest de l’Iran), des ouvriers de
l’usine pétrochimique et des étudiants d’Ahwaz sont venus soutenir les
protestations et la grève des ouvriers de l’usine de tuyaux le 27
octobre. Lors de leur défilé, les manifestants ont bloqué la rue
Taleghani jusqu’à la moitié de la rue Naderi. Des heurts ont également
éclaté dans divers points de la ville avec les forces de sécurité.
Derniére absurdité du régime le voyeurisme institutionalisée
Des caméras de surveillance qui zooment sur les filles le régime a en
effet tres peur de la détemination et du courage des femmes lors des
manifestations :
– Ces temps-ci le régime des
mollahs installent des batteries de caméras de surveillance dans les
universités qui restent le fer de lance de l’agitation.
Meme
les salles de prières ne sont pas épargnées. C’est avec surprise que
les étudiantes de la faculté d’Agriculture Mahidacht de la ville de
Kermanchah ont découvert des caméras cachées dans la salle de prière
réservée aux femmes. Il s’agit d’une mesure inquisitoire sans
précédent.
Les autorités et les miliciens Bassij’s n’ont donné
aucune explication. Comme par hasard, on a aussi retrouvé des caméras
cachées dans le gymnase des filles de l’université libre de Kermanchah.
Un régime voyeur et violeur, cest un régime qui a peur
des femmes, en première ligne du soulévement et de l’insurection
populaire Iranienne
MARG BAR DIKTATOR
MARG BAR AHMADINEJAD
MARG BAR KAMENEI