8 aout nouvelles d'iran , lancement d'une greve générale au kurdistan iranian le 19 aout



Quelques nouvelles d’Iran publiées ce matin du 8 aout par revolutionary road


Les protestations continuent



- “Des centaines de personnes sont Place Vanak et crient “Mort au dictateur”, d’autres klaxonnent” indique un témoin. “Des centaines de policiers anti-émeutes sont aussi présents”. Le témoin dit que les forces de police ont tenté de disperser les protestataires. “Ils ont dit aux protestataires de quitter la zone ou ils risqueraient d’être arrêtés” rapporte le témoin.


- Des protestataires ont aussi marqué le 40ème jour de la mort de Kianoosh Asa, un jeune sympathisant de l’opposition, qui a été tué lors de la répression post-électorale à Kermanshah.(region du kurdistan iranien)



Liste de tortionnaires du centre de détention de Kahrizak :
Une liste de tortionnaires qui ont torturé et assassiné plusieurs jeunes dans la prison de Kahrizak :



- Ahmadreza Radan (remplaçant du chef des forces de police)
- Amerian/Ameri (assistant du directeur Radan)
- Keshmiri (autre assistant de Radan)
- Haghi (chef des gardiens)
- Koomijaee ( chef de Kahrizak)
- Zandi (directeur-adjoint de Kahrizak)
- Seied Mousavi (assassin de Mohsen Rouhol Amin)
- Seied Housaini (officier de la garde, avec huit autres gardiens qui ont torturé en portant des masques)



Cette liste a été publiée par des militants des droits humains en Iran et après enquête pour trouver des reponsables du camp de la mort de Kharizak où de nombreux détenus ont été torturés à mort.

6 ans et 7 mois de prison pour la militante féministe Roonak Safarzadeh

La Cour d’Appel du Kurdistan a confirmé et annoncé le verdict de 7 ans et 6 mois de prison pour Roonak Safarzadeh, étudiante et militante de la campagne “un million de signatures”. Cette condamnation a été confirmée et annoncée alors que Roonak Safarzadeh a déjà passé 23 mois de détention dans d’horribles conditions. Roonak Safarzadeh a été arrêtée il y a 23 mois par les forces de sécurité à Sanandaj. Elle a été accusée d’attentat contre la sécurité du pays, d’être membre du PEJAK (NdT : Parti pour une Vie Meilleure au Kurdistan, proche du PKK) et d’avoir quitté le pays sans autorisation. Pendant les quatre premiers mois de détention, elle a été torturée à plusieurs reprises, mais a toujours refusé d’avouer quoique ce soit.

Enquête sur la mort d’Ali Reza, âgé de 12 ans.



La Maison des Représentants a commencé une enquête sur la mort de ce petit de 12 ans, mort d’un coup de matraque sur la tête le jeudi 30 juillet au cimetière Beheshte Zahra. Hamidreza Katoozian, membre du comité pour la recherche de la vérité de la Maison des Représentants, a insisté sur le fait qu’il trouverait la cause de la mort d’Ali Reza et a ajouté : “malheureseument, mes collègues et moi ne savons pas grand chose puisqu’on ne nous tient pas informés”.

Jeudi 30 juillet, Ali Reza était avec son père au cimetière Beheshte Zahra (Téhéran) pour la cérémonie du quarantième jour de deuil des personnes assassinées dans les récentes manifestations. Au retour, Ali Reza a été séparé de son père et selon certaines sources, a reçu un coup de matraque qui a provoqué une blessure interne à la tête. Sa famille n’a pu récupérer son corps que quatre jours plus tard.
Arrestation de Siamak Yaghooti, militant étudiant de l’Université de Zanjan


Siamak Yaghooti,militant étudiant de l’Université de Zanjan, a été arrêté au domicile de son père à Téhéran. Selon le père de Siamak, les fonctionnaires de la sécurité sont arrivés sans présenter aucun manday judiciaire et, après avoir perquisitionné le domicile, ont emmené Siamak et ses affaires personnelles. En réponse aux questions de la famille sur son lieu de détention, les officiers ont répondu de s’adresser à la prison Evin. Il est important de savoir que Siamak Yaghooti est un militant politique de l’Université de Zanjan, menacé de nombreuses fois par la sécurité de l’université. Il était aussi directeur de publication de “Rastakhiz“, journal interdit il y a peu de temps.


Inquiétudes croissantes concernant Hale Sahabi et Fahime Asadi


L’inquiétude augmente à propos de la situation d’Hale Sahabi, membre des mères pour la paix, qui a été arrêtée violement mercredi Place Baharestan (Téhéran). Le lendemain matin, Ezatolah Sahabi, père d’Hale Sahabi, s’est rendu avec sa femme au tribunal révolutionnaire. Après des heures d’attente, ils n’ont obtenu aucune information, ni sur le lieu où est détenu leur fille, ni sur son état de santé. Selon des témoins visuels, elle avait été battue à coups de matraques et saignait d’une blessure à la tête, puis a été forcée d’entrer dans une voiture peugeot verte et emmenée dans un lieu inconnu.



Au même moment, les fonctionnaires de la prison Evin ont dit à la famille de Fahime Asadi, arrêtée lors des protestations le jour de l’investiture d’Ahmadinejad place Baharestan, que l’arrestation a été faite par la Sepah (Armée des gardiens de la révolution islamique) et qu’aucune des personnes arrêtée à ce moment n’a été transférée à la prison Evin. La famille de Fahime n’a pu obyenir aucune information sur son lieu de détention ou son état de santé.


Situation inconnue d’un étudiant arrêté d’Ispahan



Amir Mohsen Mohammadi, étudiant à l’université d’Ispahan, a été emmené en prison il y a plus de 50 jours. Il avait été arrêté chez lui à Ispahan le 15 juin (25 Khordad) par les forces de sécurité. Il n’y a aucune nouvelle concernant sa libération ou son procés. Apparement, il serait accusé de troubles à l’ordre public, alors que, pour des raisons personnelles, il n’avait pris aucune part aux événements avant ou après l’élection. Certaines nouvelles font part de sérieuses inquiétudes quant à son état de santé en prison.



19 aout Annonce du lancememe d’une gréve générale au Kurdistant Iranien a cette date


Appel a la solidarité intenationale


Le 19 août 2009, c’est le trentième anniversaire de la déclaration du Djihad par Khomeini et aussi le lancement d’une énorme attaque militaire contre le peuple du Kurdistan en Iran. Pour protester contre la politique brutale de la République Islamique d’Iran,plusieurs groupes et partis de gauche ont appelé les habitants du Kurdistan à se mettre en grève. Pour soutenir cette initiative, nous, individus signataires, appelons tous les amoureux de la liberté à soutenir la lutte du peuple du Kurdistan en ce jour historique.


Il y a trente ans, Khomeini a déclaré la guerre au Kurdistan pour un des centres vitaux en Iran où les revendications révolutionnaires continuaient de défier le régime islamique nouvellement établi après la chute du système monarchiste. Après l’effondrement de la domination monarchistes, les organisations communistes et d’autres groupes et militants progressistes n’avaient aucune illusion dans le nouvel Etat islamique et dans la direction de Khomeini, et y ont, pour cela, constitué des syndicats de travailleurs et des conseils de villes ou de bourgades pour gérer leurs propres affaires. Des revendications comme un temps de travail raisonnable et de justes lois sur l’emploi, une éducation et des services sociaux de qualité, dominaient le discours des groupes politiques et de la société dans son ensemble. La terre était distribuée aux paysans. Un tel contexte politique a attiré l’attention de nombreuses organisations politiques progressistes et de militants d’autres régions d’Iran, où ils subissaient de plus en plus de persécution par les agents de l’Etat islamique.



Le Kurdistan est devenu un centre d’attention et d’optimisme des gens de différentes régions d’Iran. Ils espéraient que les succès des organisations progressistes au Kurdistan conduiraient à leurs succès à Téhéran et dans d’autres grandes villes. Aussi, de nombreux militants politiques d’autres régions d’Iran allaient au Kurdistan pour participer à des événements politiques, observer le rôle du peuple dans la gestion de ses affaires et rafraichir leurs pensées sans crainte d’être arrêtés.



C’est dans ce contexte politique que Khomeini a déclaré la guerre au peuple du Kurdistan pour détruire le centre où se développaient les revendications d’une vie meilleure. Dans une campagne violente pour écraser les opposants politiques en Iran, le Kurdistan fut choisi comme première cible pour priver tous les progressistes iraniens d’un refuge sûr et d’un modèle politique. Ces 30 dernières années, la République Islamique d’Iran a tué, torturé, enfermé, exilé et déplacé de nombreuses personnes.  Malgré toutes ces brutalités, le régime n’a jamais été capable de terroriser la société. Ces 30 dernières années, le peuple du Kurdistan a fréquement organisé des célébrations pour le Premier Mai et la Journée Internationale des Femmes, et mené de nombreuses campagnes pour défendre les droits des femmes, les droits des enfants et les droits des travailleurs tout comme en défense des prisonniers politiques et pour la liberté d’expression.
Le Kurdistan a été calme lors des récentes protestations après l’élection présidentielle de 2009. Le peuple était calme parce qu’il savait que Mir Hussein Mossavi, un des fondateur du régime islamique, ne représente pas les aspirations du peuple.



Le 19 août, il est temps que le peuple au Kurdistan se mobilise de façon indépendante et exprime notre protestation contre la République Islamique et toutes ses factions politiques. Il est temps de hisser le drapeau rouge comme alternative aux drapeaux islamiques verts de Moussavi et de ses homologues de la République Islamique. Il est temps de faire savoir à la population qu’il y a aussi une autre alternative politique.



En réponse à l’appel à une grève générale, nous encourageons tout le monde au Kurdistan à ne pas aller travailler, à ne pas ouvrir les magasins, pour que tous les bureaux, toutes les usines et tous les marchés soient fermés ce jour-là.
Nous demandons aux partis politiques, organisations et individus, communistes et de gauche à se joindre à nous et méler leurs voix aux notres pour soutenir le peuple du Kurdistan lors de cet important moment.



Petition de soutien internationale a signer ici

http://www.gopetition.com/online/29965.html#sign