La terreur de l’Etat et de ses forces de l’ordre cherche à museler la
révolte.
Si la semaine du camp Noborder, du 25 septembre au 3 octobre a été
riche en rencontres, découvertes, actions et tentatives d'actions,
elle
a aussi été marquée par une violente répression, basée essentiellement sur des critères de tenues vestimentaires et sur de simples
présomptions policières:
contrôles d'identités systématiques, fouilles corporelles et d'effets
personnels, arrestations préventives, massives et arbitraires, abus de
pouvoir, lynchages,
gazages, matraquages..
La semaine s'est soldée par plus de 500 arrestations arbitraires, plusieurs dizaines de blessé(e)s et un fichage généralisé des participants qui se rendaient aux manifestations. Les faits les plus graves se sont déroulés dans l'enceinte des commissariats: humiliations à caractère sexuel de certaines femmes arrêtées, menaces de viol, coups sur les détenus jusqu'à ce qu'ils donnent des informations personnelles..."
La répression du No Border, marque un nouveau pas vers un système répressif contre tout mouvement anti-étatique, dont la généralisation de l'arrestation préventive est l'expression la plus manifeste.
Aujourd'hui, quatre compagnons sont toujours détenus, accusés d'avoir participé aux jets de pierre sur la façade d'un commissariat. Ils sont incarcérés dans la prison de Forest . Deux d'entre eux devraient être libres sur décision de la chambre du conseil qui les a entendu ce mercredi, aucunes preuves tangibles n'ayant pu être retenue contre eux. Pourtant ils sont condamner à vivre quinze jours de prison
supplémentaires, le procureur du roi ayant fait appel à cette décision. Les deux autres resteront en prison jusqu'à leur prochaine comparution devant la chambre du conseil.
Il est urgent de soutenir les compagnons incarcérés et de protester contre cette répression aveugle.
Nous appelons à un rassemblement
CE DIMANCHE 10 OCTOBRE
à 15H
Devant la PRISON DE ST GILLES
Av. Ducpétiaux, 106
Pour leur exprimer notre solidarité,
Pour exiger leur libération. .
De plus, nous souhaitons poursuivre le travail juridique et politique autour de la répression, durant le camp No Border mais aussi plus largement. Nous appelons donc TOUTES LES PERSONNES INTERESSEES et souhaitant ACTIVEMENT MANIFESTER LEUR SOUTIEN, à venir se rencontrer, discuter et s'organiser,
LE 14 OCTOBRE,
à 19H
Au Monastère occupé du GESU,
Rue Traversière, 2
St Josse.
Nombreuses associations et groupes organisés commencent à prendre position sur ces événements graves qui se sont déroulés la semaine dernière à Bruxelles. Nous souhaitons cependant que toutes les participantes et participants à cette assemblée viennent en leur nom propre.
SOLIDARITE !
Pour continuer à déposer vos plaintes et témoignages concernant ces événements:
juridixnbc@vluchteling.be