Thessalonique, Grèce: Expropriation d’un supermarché

Shoplifting!

Surpassons la peur. Prenons les rênes de nos vies. Les dernières années, nous expérimentons un quotiden dominé de plus en plus par la misère et l’exploitation extrême. Par notre impuissance à répondre à nos besoins, une conclusion intemporelle devient évidente: notre vie n’est pas déterminée par nous-mêmes, mais par la loi du marché et de la production de profit par les patrons grecs et étrangers. Les dernières années, nous avons vu comment le système a déclenché une attaque frontale pour protéger ses intérêts. La police s’est transformée en armée d’occupation des villes, tandis que la peur et la terreur se sont transformées en propagande principale des médias de masse de communication. Sous un régime de menace permanente, les patrons nous appellent à la trêve et à la passivité. soit par des décisions pré-établies, soit par des méthodes plus sales en ce qu’elles nous offrent l’illusion de pouvoir choisir, comme par exemple le référendum.


Surmontons l’inertie et la peur, au-delà des dilemmes du pouvoir.

Ne déléguons pas la solution de nos problèmes à ceux qui les créent.

Opprimés, nous n’avons qu’à prendre les rênes de nos vies.

Face au dilemne du mémorandum des créanciers ou du mémorandum de Syriza, nous répondons par l’auto-organisation et la rupture, tant avec les patrons étrangers qu’avec les patrons grecs et leurs armées.

Face à la légalité des exploiteurs qui nous maintiennent esclaves, nous répondons par l’ACTION DIRECTE des opprimés et l’auto-organisation des vies et de la lutte.

  •     Refus d’obéir aux ordres des patrons.
  •     Refus de payer (tickets, factures, dettes envers les banques, taxes)
  •     Création de structures collectives couvrant nos besoins (squats, cuisines collectives).
  •     Solidarité entre les opprimés et création de communautés (sic!).
  •     Récupérons aux patrons tout ce que nous avons produit avec sang et sueur.
  •     Expropriation des richesses accumulées.
  •     Armement de nos communautés pour l’organisation de notre auto-défense et de l’attaque contre nos oppresseurs.


Samedi 11 juillet 2015, un groupe de compagnon-nes a réalisé une expropriation d’un magasin de la chaîne de supermarché ‘Afroditi’ dans le secteur de Martiou, à l’est de Thessalonique. Les produits de nécessités de base (huile, pâtes, légumes) expropriés ont été distribués au marché populaire d’à côté. Les gens ont réagi d’une manière positive, en prenant les produits et applaudissant l’action.